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L'espoir s'amenuise pour les 29 mineurs portés disparus

Le chef de la police néo-zélandaise s'est montré pessimiste quant aux chances de secourir les 29 mineurs portés disparus depuis vendredi. "La situation s'assombrit d'heure en heure, de jour en jour", a-t-il déclaré.

AFP - La situation des 29 mineurs portés disparus après une explosion vendredi dans une mine de Nouvelle-Zélande "s'assombrit", a déclaré mardi le chef de la police du pays Howard Broad.

"La situation est sombre et s'assombrit d'heure en heure, de jour en jour", a déclaré M. Broad à la presse.

Des images de l'explosion, enregistrées par les caméras de surveillance, ont été diffusées mardi par les secouristes aux familles des mineurs et à la presse. Elles montrent une explosion longue et puissante.

Aucun contact n'a été établi avec les 29 mineurs depuis un coup de grisou vendredi après-midi dans la mine de charbon Pike River, située sur la côte ouest de l'Ile du Sud de la Nouvelle-Zélande.

Plus de quatre jours après l'explosion, l'espoir de retrouver vivants les mineurs disparus s'amenuise tandis que les secouristes ne peuvent toujours pas descendre sous terre en raison de la présence de gaz toxiques.

L'impatience et la déception sont d'autant plus grandes qu'un robot militaire télécommandé envoyé dans le tunnel de la mine mardi matin est tombé en panne après avoir parcouru 550 mètres, à environ 2 km de l'endroit où se trouvent sans doute les mineurs, a annoncé la police.

Le Premier ministre néo-zélandais John Key a déclaré mardi devant le Parlement "partager l'impatience" des familles des mineurs.

"Nous partageons leur frustration. Nous sommes aussi impatients de voir une équipe de secours envoyée dans la mine mais nous réalisons aussi que les gaz toxiques et explosifs peuvent faire d'autres victimes", a-t-il déclaré.

Les secouristes, que le Premier ministre a rencontrés, même s'ils sont des "gens incontestablement courageux", reconnaissent "eux-mêmes qu'il est trop dangereux de descendre dans la mine", a déclaré M. Key.