
envoyé spécial au Palais omnisport de Paris-Bercy – Vainqueur du tournoi de Bâle face à Novak Djokovic, Roger Federer revient dans la course après une période de doute. Une bonne performance qui prépare au mieux son arrivée aux Masters de Paris-Bercy.
Sa collaboration avec Paul Annacone, l'ancien coach de Pete Sampras, commence à porter ses fruits. Roger Federer a remporté le tournoi de Bâle en battant (6-4, 3-6, 6-1) le Serbe Novak Djokovic, troisième mondial. C’est le deuxième tournoi d’affilée que le Suisse remporte – le dernier était à Stockholm en octobre – après deux défaites fracassantes en demi-finale de l’US Open et en finale des Masters de Shanghaï. Jusqu’où Roger a-t-il l’intention d’aller ?
Bien ancré à sa place de numéro 2 mondial devant Djokovic et derrière Rafael Nadal, Federer est sûr de jouer les Masters de Londres (du 21 au 28 novembre), qui réunit les dix meilleurs joueurs mondiaux. Pas de pression donc pour le Suisse, si ce n’est de ne pas se faire surprendre dès le deuxième tour comme l’an passé. Battu par un Julien Benneteau hors catégorie, le Suisse avait quitté la capitale française frustré de s’être fait prendre de court par un joueur du top 100. À Londres, il avait ensuite enchaîné deux victoires avant de s’incliner face à Juan Martin Del Potro et Nikolay Davydenko en demi-finale.
Pas question de casser la dynamique cette fois. Le Suisse sait qu’il faudra qu’il sorte un grand Bercy pour briller à Londres. Même si Paris ne lui a jamais vraiment réussi, il sait qu’il peut compter sur la fatigue de ses concurrents directs – Robin Söderling, Andy Roddick – ou sur leur absence – Rafael Nadal, Jo-Wilfried Tsonga. Seuls obstacles à sa course : Novak Djokovic et Andy Murray n’ont pas dit leur dernier mot.