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Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites fin novembre

Opposés à la réforme des retraites, les syndicats français ont annoncé ce jeudi l'organisation d'une nouvelle journée de mobilisation entre le 22 et le 26 novembre. Ses modalités seront déterminées le 8 novembre.

AFP - L'intersyndicale, réunie jeudi, a décidé d'appeler à "un nouveau rendez-vous national de mobilisation" contre la réforme des retraites "dans la semaine du 22 au 26 novembre", dont les modalités seront arrêtées lors de la prochaine réunion des huit organisations le 8 novembre.

Dans un communiqué signé par sept des huit syndicats (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa et Solidaires), l'intersyndicale réaffirme sa "détermination face à une réforme gouvernementale qui demeure injuste, inefficace, inacceptable et qui ne répond pas aux enjeux actuels".

FO ne signe jamais les déclarations communes mais participe aux actions unitaires.

"Les organisations syndicales, comme les salariés, sont attachées au travail intersyndical qui perdure depuis deux ans et aux actions unitaires. Elles décident de poursuivre le travail commun sur l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat et les conditions de travail en actualisant leur déclaration commune du 29 janvier 2009", ajoute le texte.

"En écho aux préoccupations des salariés, les organisations syndicales appellent d’ores et déjà à un nouveau rendez-vous national de mobilisation dans la semaine du 22 au 26 novembre dont les modalités et le contenu seront déterminés lors de la réunion du 8 novembre prochain".

"Nous n'envisageons ni des mobilisations massives avec des grèves ni des manifestations partout. Il est important de rebondir et de voir avec les salariés les meilleures solutions d'actions", a commenté Marcel Grignard, numéro 2 de la CFDT, à l'issue de la réunion qui s'est tenue pendant plus de trois heures au siège de la CFE-CGC.

Les syndicats appellent aussi les Français à une "mobilisation massive samedi". "Le gouvernement porte seul la responsabilité de la situation actuelle. Il doit entendre qu’un véritable débat sur le devenir des retraites reste indispensable", ajoutent-ils.

Ils relèvent que "la détermination des salariés qui ne faiblit pas depuis des mois, appuyée par l’opinion publique, démontre qu’il y a de nombreuses inquiétudes sociales, un refus de cette réforme des retraites et un profond mécontentement face à un gouvernement qui a choisi le passage en force".