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Les séries s'invitent au 36e Festival de Deauville

Le 36e festival du cinéma américain s'ouvre à Deauville, où un hommage sera rendu au réalisateur Terry Gilliam et à la comédienne Annette Bening. Nouveauté cette année : une place sera faite aux séries télévisées.

AFP - La 36e édition du Festival du cinéma américain s'ouvre vendredi soir à Deauville avec à l'affiche Terry Gilliam, Annette Bening, Chase Crawford ou encore Zac Efron et une sélection de films en compétition puisant dans l'intimité de l'univers familial.

Le plateau des stars sera moins relevé cette année qu'en 2009, où l'on avait vu défiler sur les planches de la célèbre station balnéaire Harrison Ford, Meryl Streep ou encore Andy Garcia.

"Mais nous aurons 21 premiers films ce qui veut dire que nous restons dans la vocation de Deauville qui est à la fois de confirmer des talents d'aujourd'hui et de découvrir les talents de demain", se félicite Bruno Barde, directeur du festival.

Celui-ci s'ouvrira par un hommage à Terry Gilliam, le seul membre américain des Monty Python, célèbre groupe de comédiens humoristes créé à Londres en 1969.

L'intégrale de ses films sera projetée, depuis la parodie médiévale "Monty Python sacré Graal" (1975) jusqu'à "L'imaginarium du docteur Parnassus" (2009) où il est question d'un pacte avec le Diable.


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Un autre hommage sera rendu à la comédienne Annette Bening, deux fois oscar de la meilleure actrice pour ses rôles dans "American Beauty" (1999) et "Adorable Julia" (2004). Elle viendra défendre ses deux derniers films, "The Kids are all right" et "Mother and child", un drame qui met en scène trois femmes confrontées à la maternité.



Parmi la vingtaine de films présentés en avant-première figurent "Charlie St. Cloud" (Le secret de Charlie) un film fantastique de Burr Steers avec Zac Efron, "Every day" de Richard Levine avec Liev Schreiber qui raconte l'histoire d'un couple dont l'amour s'essouffle et "Kaboom" de Gregg Araki qui met en scène des angoisses d'adolescents.

Côté documentaires, cette édition devrait être marquée par "Jean-Michel Basquiat: the radiant child" qui raconte la vie fulgurante de ce peintre de rue.


Pour la première fois le festival fera une place aux séries télévisées avec "Deauville saison 1" une nouvelle section de nombreuses projections et de rencontres entre scénaristes américains et français.

Un débat sur "l'écriture sérielle" réunira Virginie Brac ("Engrenages"), Daniel Zelman, Todd et Glenn Kessler ("Damages") Frédéric Krivine ("Un village français"), Clyde Phillips ("Dexter") et Cathy Verney ("Hard").

Le cœur du festival restera toutefois la compétition qui compte douze films et puise cette année dans l'intimité de l'univers familial. "L'axe principal est le rapport à l'autre au sein de la famille, avec cette question: c'est quoi être un homme, une femme, un père, une mère, un enfant ?", dévoile Bruno Barde.

Le jury, qui remettra son Grand prix le 11 septembre, sera présidé par l'actrice Emmanuelle Béart, à l'affiche cet été dans "Ca commence par la fin" réalisé par son mari Michaël Cohen. En 2009, le Grand prix avait été décerné à "The Messenger", un film d'Oren Moverman qui avait pour toile de fond la guerre en Irak.