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Otages espagnols : "Une leçon pour les services secrets français"?

Presse internationale, MARDI 24 AOUT. Al Qaida au Maghreb a exécuté l’otage français, mais a libéré les deux otages espagnols. C’est "Une leçon pour les services secrets français", affirme l’organisation terroriste. A voir aussi : L’affaire Wikileaks, suite ; Le mot "Thank you" va-t-il disparaître ?

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La libération des deux otages espagnols détenus depuis 9 mois par Al Qaida au Maghreb contraste tristement avec la mort de l’otage français Michel Germaneau, cet été… Il était détenu par le même mouvement.
El Pais fait sa Une sur la bonne nouvelle pour les espagnols, mais cite Al Qaida au Maghreb (AQMI) : « Esta es una leccion para los servicios secretos franceses »
Pour l’organisation terroriste, la libération des deux otages espagnols constitue une « leçon adressée aux services secrets français », après l'échec du raid franco-mauritanien le 22 juillet visant à libérer l'otage français.
Michel Germaneau avait été éxécuté trois jours plus tard, le 25 juillet. Roque Pascual et Albert Vilalta, les deux espagnols, avaient été enlevés le 29 novembre dernier.
El Pais donne la parole à Mustafa Ould Liman Chafi, médiateur pour la libération des otages, et conseiller du président burkinabé Blaise Compaoré.
« Estuvieron a punto de matarles. Creímos que era una causa perdida »
« Ils étaient sur le point de les tuer. On croyait que c’était une cause perdue. On les donnait pour quasi mort. (…) Quelques heures avant leur libération, ils ont eu très peur, parce que certains des preneurs d’otages faisaient pression pour qu’ils soient tués ».
« J’ai du tout faire pour les convaincre de dissocier les deux cas, le cas français, et le cas espagnol. (…) J’ai dû leur expliquer que non seulement l’Espagne n’était pas impliquée dans l’opération militaire, mais qu’en plus elle la désapprouvait ».
Libération précise que les cas français et espagnols sont différents aussi en raison de la personnalité des deux chefs des sous-groupes d’AQMI qui détenaient les otages.
Les otages espagnols étaient détenus par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, « connu dans la région pour «protéger» le trafic de cigarettes et de clandestins à travers le Sahara. Jusqu’à présent, ce dernier a toujours accepté de relâcher ses otages occidentaux contre de fortes rançons. Ce fut le cas pour les deux diplomates canadiensRobert Fowler et Louis Guay, libérés en avril 2009 »
L’otage français en revanche était détenu par Abdelhamid Abou Zeid, « l’autre «émir» sahélien d’Aqmi, décrit comme «fanatique, violent et brutal», qui, lui, a fait exécuter l’otage français Michel Germaneau en juillet, ainsi qu’un touriste britannique l’été dernier. »
Retrouvez les autres articles cités dans cette revue de presse en cliquant sur les liens suivants :
Lettre de Carla Bruni contre la lapidation de l’iranienne Sakineh, La règle du jeu
L’affaire Wikileaks n’en finit pas de rebondir, Aftonbladet, Wall Street Journal, The New York Times blog
The death of “thank you”, Daily Mail
Les liens soulignés renvoient, lorsque cela est possible, vers les articles cités, mais certains journaux offrent à leurs lecteurs un contenu web différent du contenu papier.

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