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Incendie volontaire d'une synagogue de la région parisienne

Selon des sources judiciaires, la porte de la synagogue de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) aurait été incendiée volontairement. Un geste qui alimente les craintes d'une recrudescence des actes antisémites sur le territoire français.


AFP - L'incendie qui a détruit la porte arrière de la synagogue de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) serait dû à un acte volontaire, mais n'a pas été causé par des cocktails Molotov, selon les premiers éléments de l'enquête, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Les premières constatations "laissent supposer un acte volontaire" car le feu, qui s'est éteint de lui-même, "serait parti du bas de la porte", a-t-on ajouté de même source.

Cette hypothèse a été renforcée par les premiers éléments recueillis par le laboratoire central de la préfecture de police de Paris, qui a fait état d'une "forte odeur d'alcool à brûler".

En revanche, "rien ne permet de dire" qu'il s'agit de cocktails Molotov car "aucun débris" n'a été retrouvé, selon la même source.

La police et la préfecture du Val-de-Marne ont aussi affirmé qu'il ne s'agissait pas de cocktails Molotov.

Dans un premier temps, une source proche de l'enquête avait indiqué qu'un ou plusieurs cocktails Molotov avaient été lancés contre la porte de la synagogue, confirmant une alerte du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme.