La police est intervenue, mardi, pour entraver la tenue d'une réunion de l'opposition à Lomé, en utilisant des gaz lacrymogènes. La faction de l'Union des forces de changement, non reconnue par le gouvernement, affirme qu'il y a des blessés.
AFP - La police togolaise a fait usage mardi de gaz lacrymogènes pour empêcher la tenue d'un congrès de l'opposition à Lomé et fait plusieurs blessés, selon cette dernière.
La police n'a pas indiqué s'il y avait eu des blessés. Le gouvernement togolais ne reconnaît pas la faction de l'opposition dispersée par la police.
Deux factions de l'Union des forces de changement (UFC), profondément divisé depuis des mois à cause de l'entrée au gouvernement le 28 mai de certains de ses membres, avaient chacun annoncé lundi la tenue cette semaine d'un congrès.
La faction non reconnue par le gouvernement est celle dirigée par Jean-Pierre Fabre, secrétaire général et candidat malhereux de la formation lors de la présidentielle de mars. Celle reconnue est dirigée par Gilchrist Olympio, le président du parti.