"Ça devait exploser". Dans une interview accordée à "France Soir", l'attaquant de Chelsea revient sur la situation intenable dans laquelle l'équipe de France de football s'était plongée lors du Mondial sud-africain.
AFP - Nicolas Anelka, dont l'exclusion pendant le Mondial-2010 pour des insultes proférées contre le sélectionneur Raymond Domenech a déclenché une véritable tempête autour de l'équipe de France, assure que "ça devait exploser", dans des propos rapportés jeudi par France-Soir.
"Si ce n'était pas par moi que tout s'était précipité, cela serait arrivé par quelqu'un d'autre. Ca devait exploser", confie l'attaquant de Chelsea, qui s'exprime pour la première fois dans la presse même s'il est peu disert.
Le 20 juin, les joueurs français avaient refusé de prendre part à l'entraînement pour protester contre l'exclusion de Nicolas Anelka, avant d'être piteusement éliminés du Mondial à l'issue du premier tour.
"Tout le monde, je dis bien tout le monde, était solidaire", rapporte Nicolas Anelka, qui rend hommage à ce qu'a dit sur le sujet son coéquipier Jérémy Toulalan. "S'il y avait des joueurs qui voulaient s'entraîner, qu'ils parlent maintenant. Mais je suis certain à 100% que personne ne le fera", assure Anelka.
Il égratigne l'ancien international Bixente Lizarazu, reconverti comme consultant et très critique à l'égard des Bleus: "lorsqu'on a été joueur, il faut une forme de respect. Lizarazu, c'est qui ? (...) C'est juste un ancien joueur en manque de reconnaissance". "Tout ce qu'il a trouvé comme reconversion, c'est le torpillage", a ajouté Nicolas Anelka.