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"Elle a agi par patriotisme et amour de son pays" affirme un ancien de la DGSE. Pour lui c’est sûr Clotilde Reiss, récemment libérée d’Iran, donnait des informations aux services français. A voir aussi : Réforme des retraites : la méthode gagnante ? MARDI 18 MAI.

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On n’en finit plus de parler de Clotilde Reiss… Avant-hier la presse saluait la bonne nouvelle de son arrivée… Hier les premières questions sur un éventuel marchandage avec l’Iran étaient soulevées. Et ce matin tout simplement cette question : et si Clotilde Reiss était une espionne ?
« On ne peut pas aller jusque là. Clotilde Reiss est ce qu’on appelle un contact it
Renseignements-Iran : "Clotilde Reiss savait ce qu’elle faisait"

occasionnel », explique Pierre Siramy, ancien de la DGSE, interrogé par Le Parisien, qui titre en Une : « L’Enigme Clotilde Reiss ».

L’homme prête le flanc aux critiques, soupçonné de vouloir promouvoir la sortie de son livre « 25 ans dans les services secrets ». C’est par lui que la polémique sur l’éventuelle participation de Clotilde Reiss aux opérations de renseignements a éclaté.
« Clotilde savait parfaitement ce qu’elle faisait » affirme-t-il. « Elle a agi par patriotisme et amour de son pays ».
L’emploi de jeunes diplômés par les services de renseignement serait chose courante. « Les américains le font. Ils écument les universités ou il y a de nombreux jeunes gens qui parlent beaucoup mieux les langues locales que les agents des services. Tous les services, de tous les pays, font de même. Il serait très surprenant que la France se singularise dans ce domaine ».
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Renseignements-Iran : "Clotilde Reiss savait ce qu’elle faisait"

France Soir

titre sur « L’Etrange Clotilde Reiss ». Un officier « desdits services, sous couvert d’anonymat » commente : « Elle présente le profil parfait de l’interprète doté de bien d’autres talents, et donc de l’honorable correspondant »
Son rapport sur le nucléaire est arrivé entre les mains d’un conseiller d’ambassade
« Le Conseiller, c’est une couverture tellement classique pour les renseignements ». « Cela ne veut pas dire pour autant que Clotilde travaillait pour les services », modère-t-il.
Beaucoup de questions donc, pas de certitudes… Il faut aller lire Libération pour trouver une attaque en règle de cette thèse de l’espionnage. « Libérée des barbus, pas des barbouzes ». Libération estime que les déclarations de Pierre Siramy sont irresponsables, et sont surtout une œuvre de promotion de son livre.
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Impôts : Pourquoi la hausse s’impose, Libération
Retraites : la réforme a petits pas, La Croix
Faisons payer les riches, L’Humanité
 Réforme fiscale : « En donnant l’impression de fendre le bouclier fiscal, elle désarme en partie les bazookas syndicaux et politiques » Ouest-France
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