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David Chemla, président en France du mouvement "La paix maintenant"

L'initiative "JCall", un "appel à la raison" de juifs de gauche européens pour la paix au Proche-Orient, a été lancé lundi à Bruxelles. David Chemla, président en France du mouvement "La paix maintenant", s'en explique dans L'Entretien de France 24.

AFP - Des juifs de gauche européens, parmi lesquels l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit ou l'historien Zeev Sternhel, ont présenté lundi à Bruxelles un "appel à la raison" pour la paix au Proche-Orient critiquant sévèrement la politique actuelle du gouvernement israélien.

"Notre appel est un cri que nous poussons pour la paix au Proche-Orient avant qu'il ne soit trop tard", a affirmé Michèle Szwarcburt, présidente du Centre communautaire laïc juif de Belgique et signataire de l'appel.

"Nous aimons Israël de tout notre coeur, nous voulons qu'il y ait un Etat juif, Israël, et qu'il vive en paix avec ses voisins. Mais nous pensons que le temps joue contre la paix", a-t-elle dit en dénonçant la poursuite des implantations en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de Jérusalem-est.

Les promoteurs de cet appel également baptisé JCall (European Jewish Call for Reason) "ne sont attachés à aucun parti, ni en Europe, ni en Israël", a précisé David Chemla, président de la branche française du mouvement La Paix Maintenant et cheville ouvrière de cette initiative qui divise la communauté juive.

Certaines organisations juives proches du Likoud (droite israélienne) ont accusé les initiateurs de cet appel d'être des "traîtres" et ont lancé un contre-appel baptisé "raison garder" tandis que des associations juives de gauche ont dénoncé un texte qu'elles jugent trop timoré.