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Rafael Nadal conserve son titre aux Masters de Rome

L'Espagnol Rafael Nadal a remporté la finale des Masters 1000 de Rome en battant son compatriote David Ferrer. Le numéro trois mondial s'impose pour la cinquième fois de sa carrière sur la terre battue italienne.

AFP - L'Espagnol Rafael Nadal, vainqueur à Rome dimanche de son 17e trophée dans un Masters 1000 de l'ATP, comme Andre Agassi, est plus que jamais le grandissime favori pour redevenir "roi" de Roland-Garros dans trois semaines où l'attend le tenant Roger Federer.

"J'espère améliorer ce record, mais on ne sait jamais quand on va s'arrêter, c'est ce qui est bien en sport. En plus, ces tournois sont très difficiles à gagner parce que tous les meilleurs joueurs du monde y sont présents", a commenté Nadal après avoir battu en finale son compatriote David Ferrer, tête de série N.13, 7-5, 6-2.

"J'ai 23 ans et je suis très heureux de mon parcours jusqu'ici. Pour moi, 17 (Masters) est un nombre très important, mais dans une semaine, il y a Madrid et je vais essayer de maintenir mon parcours victorieux", a ajouté Nadal en faisant allusion à Agassi, victorieux de son 17e et dernier trophée Masters 1000 à l'âge de 34 ans.

Après un sixième couronnement de rang - sans perdre un seul set - à Monte Carlo, le Majorquin a enlevé son cinquième titre sur la terre battue du Foro Italico en six participations, ne cédant qu'une seule manche au Letton Ernest Gulbis en demi-finale.

Au cours d'une finale -une première 100% espagnole- interrompue deux fois par la pluie, Nadal, N.3 mondial, n'a été inquiété par son compatriote David Ferrer qu'au cours d'un premier set très disputé, avant de s'envoler vers un succès annoncé et le 38e titre de sa carrière.

Une seule occasion de break

En fait, Ferrer, pour sa première finale en Masters 1000, a fait jeu égal avec son célèbre compatriote jusqu'à 4-4 et 40-15 sur son service et la première apparition de la pluie. Il semble avoir perdu son tennis et sa lucidité à la reprise, ne parvenant à marquer que trois jeux en tout et pour tout. Son incapacité à transformer sa seule opportunité de break de la partie illustre son désarroi.

"Le court était peut-être un peu plus lent et j'avais du mal à marquer des points. Mais Rafa s'était toujours créé des occasions aux moments importants. C'est difficile de le battre même si je suis satisfait de mon jeu et de ma saison", a réagi Ferrer.

Nadal, lui, est en pleine forme et sans doute très désireux de retrouver au plus vite "son" jardin de Roland-Garros où, pour la première fois en 2009, il s'était incliné en 8e de finale (battu par le Suédois Soderling) après avoir aligné 31 matches victorieux et quatre titres de rang.

Son appétit de reconquête a sans doute été aiguisé par l'élimination de Federer dès son entrée en lice à Rome, son premier tournoi sur terre battue de l'année.