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La tribune Auteuil porte plainte contre des Ultras de Boulogne

Des supporters du PSG de la tribune Auteuil ont déposé une trentaine de plaintes pour insultes racistes et violences contre des Ultras de Boulogne. Auteuil a également annoncé son intention d'assister à la finale de la Coupe de France le 1er mai.

REUTERS - Les trois associations de supporters du Paris Saint-Germain de la tribune Auteuil ont annoncé jeudi leur intention d’assister à la finale de la Coupe de France, qui opposera leur club à Monaco le 1er mai.

Les membres des Authentiks, des Supras et de Grinta, qui forment la tribune « Auteuil » au Parc des Princes, observent depuis un mois une grève des encouragements.

Le 1er mai, ils se rendront au Stade de France, au nord de Paris, pour soutenir leur équipe « en mode revendication », a déclaré le porte-parole des Supras, Christophe Huldry, lors d’une conférence de presse, sans donner plus de précision sur les intentions des supporters.

« Nous ne serons pas dans une logique de confrontation mais cette finale sera très chaude. On nous l’annonce comme ça de la part de (la tribune) ‘Boulogne’ », a-t-il prévenu avant d’ajouter cependant que « tout incident desservira(it) les associations ».

La mort d’un supporter du Paris Saint-Germain, roué de coups le 28 février en marge d’un match de son club contre l’Olympique de Marseille, a relancé récemment le débat sur les violences dans le football.

La victime était un habitué de la tribune « Boulogne », où se retrouvent des membres de groupuscules d’extrême droite.

Ses agresseurs présumés fréquentaient la tribune « Auteuil », connue pour rassembler des supporters de banlieue parisienne et de membres de groupes d’extrême gauche.

Christophe Huldry a annoncé qu’une trentaine de plaintes contre X et nominatives étaient en cours de constitution avec SOS Racisme contre des membres de la tribune « Boulogne », pour insultes racistes et violences.

Jusqu’alors, quand il y avait des incidents entre groupes de supporters, « on n’avait jamais porté plainte », a-t-il expliqué.

Aujourd’hui, « il faut en sortir. On ne peut pas s’en priver », a souligné le porte-parole.