Alors que le trafic aérien européen est revenu à la normale après plusieurs jours de paralysie, l'espace aérien islandais ferme pour la première fois depuis l'éruption du volcan. Le nuage de cendres se déplace vers la capitale Reykjavik.
REUTERS - L'Islande, qui avait pu maintenir ses aéroports ouverts alors que les compagnies aériennes européennes étaient clouées au sol par le nuage de cendres projeté par un de ses volcans, va devoir fermer son espace aérien en raison d'un changement d'orientation du vent, ont annoncé jeudi les autorités.
L'éruption du volcan Eyjafjöll, situé à 120 km au sud-est de la capitale, Reykjavik, a semé pendant six jours la pagaille dans le trafic aérien européen.
Les compagnies européennes ont maintenant redécollé, mais, le vent ayant changé de direction, il pousse désormais le nuage de cendres volcaniques vers la capitale et ses aéroports qui vont devoir fermer.
"Compte tenu des prévisions pour vendredi 23 avril, on peut s'attendre à ce que la zone de vol pour les aéroports de Keflavik et de Reykjavik soit fermée pendant un certain temps", annonce un communiqué de l'aviation civile.
"C'est la première fois que la zone de vol autour des deux aéroports internationaux islandais ferme depuis le début de l'éruption", ajoute le communiqué.
Le site de l'aéroport de Keflavik, principal aéroport international desservant Reykjavik, annonce plusieurs annulations de vol pour vendredi ainsi que plusieurs vols avancés jusqu'à 5h00 GMT, avant l'interdiction de survol qui devrait intervenir à partir de 6h00 GMT.