Vous n'avez pas encore pu rentrer de voyage à cause des perturbations aériennes ? Racontez votre histoire à FRANCE 24 en cliquant sur la section "commentaires".

Les responsables des compagnies aériennes ont de nouveau le sourire depuis jeudi. La réouverture de l’espace aérien en Europe devrait leur permettre de ne plus perdre des millions d’euros par jour en raison du nuage de cendres volcaniques.

Le trafic aérien devrait fonctionner “presque à 100 %” dès ce jeudi, a estimé Eurocontrol, l’autorité de régulation aérienne européenne.

Mais le ciel n’est pas degagé pour tour le monde. L’engorgement des aéroports a laissé des milliers de voyageurs sur le carreau, sans aucune compensation financière.

Argent de poche

Ainsi Gérard Milhau, un accompagnateur scolaire, et son groupe d’élèves sont coincés jusqu’au 28 avril aux Etats-Unis. Une semaine de plus… une semaine de trop.

Les écoliers n’ont en effet plus aucun argent de poche. "Les parents commencent à être inquiets", affirme Gérard Milhau. Pour leur faciliter la vie, un tour-opérateur américain leur a indiqué des endroits où dormir.

Mais surtout, ces jeunes Français vont “rater des examens obligatoires”, comme le souligne leur accompagnateur.

Pas pressés de rentrer

Une autre Française, Laure, se retrouve, elle, bloquée à New Delhi, sans connaître la date de son retour. Air India lui a expliqué qu’elle pourrait repartir dès vendredi mais elle n’a encore reçu aucune confirmation.

“C’est très stressant, certains ont déjà pu partir mais d’autres, comme moi, doivent encore attendre et personne ne peut nous aider !” témoigne-t-elle.

Certains, cependant, ne sont pas si pressés que ça de rentrer chez eux. "Le gens que je connais ne me plaignent pas vraiment. Etre coincée à Paris n’est pas désagréable", raconte à France24.com Carmi Cimicata, une Canadienne en vacances dans la capitale française, où elle a pu louer un appartement pour une semaine supplémentaire auprès de son tour-opérateur.