
Les secouristes poursuivent leurs recherches, trois jours après le passage de la tempête Xynthia, qui a fait au moins 51 morts et huit disparus. Un arrêté de catastrophe naturelle a été signé pour les quatre départements les plus touchés.
AFP - Les secouristes se préparent mardi à une troisième journée de recherches des victimes de la tempête Xynthia dans les départements maritimes les plus touchés par les inondations, tandis que s'accélère le pompage des eaux.
Ces activités menacent cependant d'être compliquées par les marées exceptionnellement fortes attendues pour la journée, et qui risquent de provoquer de nouveaux afflux, selon les autorités.
{{ scope.legend }}
© {{ scope.credits }}La préfecture de Vendée, l'un des départements les plus touchés, notamment dans le secteur de L'Aiguillon-sur-Mer, a ordonné un renforcement des digues pour tenter de limiter le phénomène, alors que le pompage y a débuté lundi.
En Charentes-Maritime, où l'installation des moyens de pompage doit être effective ce mardi, les secouristes redoutent la découverte de nouveaux corps dans les zones qui seront asséchées.
La tempête a fait au moins 51 morts et 8 disparus en France, principalement des habitants surpris dans leur sommeil par l'irruption de la mer dans leurs logements.
Les communes des départements de Charente-Maritime, de Vendée, des Deux-Sèvres et de la Vienne, sont placées en état de catastrophe naturelle à compter de ce mardi, en vertu d'un arrêté interministériel.
Les experts sont mobilisés pour estimer les dégâts dans les milliers maisons affectées par les intempéries de dimanche, ainsi notamment que pour les producteurs de moules et d'huîtres dont les exploitations ont été touchées.
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Les opérateurs électriques s'efforcent par ailleurs de rétablir le courant sur l'ensemble du territoire, alors que des dizaines de milliers de foyers ont encore passé la nuit sans électricité.
La pêche à pied a été interdite en Vendée et en Loire-Atlantique en raison des risques sanitaires de contamination bactériologique liés aux débordements d'eaux usées.
En revanche, dans le massif pyrénéen, la plupart des stations de sport d'hiver de Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées ont annoncé réouvrir mardi.