
Toutes les minutes, plus de 2 000 "gazouillis" traitant du séisme chilien viennent enrichir le célèbre site de micro-blogging. Sans que l'on puisse vraiment confirmer la fiabilité des témoignages et des sources...
Il aura fallu moins d’une heure pour que le séisme au Chili devienne le premier sujet traité sur Twitter. Plus de 2 000 "gazouillis" (les fameux "tweets") traitant du tremblement de terre sont postés toutes les minutes. "Depuis une heure, le seul média qui me permet d’avoir des informations complètes sur le séisme est Twitter !", écrit julioastillero sur le célèbre site de micro-blogging.
La plupart des internautes se contentent de propager les informations des principaux sites d’informations, d’exprimer leur soutien aux Chiliens ou de réagir à chaud, à l’image de xGc qui se désole qu’"après Haïti, c’est maintenant les Chiliens qui vivent l’enfer".
Certains, cependant, affirment "tweeter" depuis le Chili et relater les faits en direct. Parmi les plus repris sur le site, CVander raconte : "J’ai ressenti des secousses un peu partout dans le monde, mais celle d’aujourd’hui m’a vraiment fait peur". Plus factuel, il ajoute quelques minutes plus tard : "Ici, à Santiago, l’électricité revient peu à peu, mais pas encore dans tous les immeubles".
"J’ai vraiment cru que mon heure était venue"
Elliott Yamin fait quant à lui preuve d’un humour certain sur son fil twitter. "C’est dingue, alors que j’essaie d’être le plus rapide pour vous donner des informations sur ce que je vis via Twitter, il faut aussi que je sauve ma peau, drôle de situation." Moins décontracté, il écrivait peu après le séisme : "Putain de merde, j’ai vraiment cru que mon heure était venue".
Nediaz, un Chilien qui vit au Mexique, tente de son côté de regrouper sur sa page un maximum de réactions et d’informations. Il rapporte ainsi qu’un internaute lui aurait expliqué qu’un hôpital local avait dû être évacué. Il poste également des liens renvoyant à la nouvelle entrée Wikipédia mentionnant ce tremblement de terre, ainsi qu'à une carte faisant état, heure par heure, de l’activité sismique dans la région.
Comme lors du séisme d’Haïti, Twitter a permis à des Chiliens de faire circuler rapidement des photos prises peu après la catastrophe. Plusieurs sites, à l’instar de Twitcaps ou de SpdNoticias, rassemblent les clichés amateurs qui ont été postés via Twitter.