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Paris affirme que les passeports français utilisés par le commando étaient "falsifiés"

Les trois passeports français que le commando suspecté d'avoir assassiné Mahmoud al-Mabhouh, un cadre du Hamas, le 20 janvier, à Dubaï, "apparaissent manifestement falsifiés", selon le ministère français des Affaires étrangères.

Le mystère entourant la mort du dirigeant du Hamas Mahmoud al-Mabhouh, retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel le 20 janvier à Dubaï, s’est encore épaissi après que la police de Dubaï a annoncé, mercredi, qu’elle recherchait 15 nouvelles personnes dans cette affaire. Ce qui porte désormais à 26 le nombre de suspects, 11 personnes étant déjà recherchées.
Parmi ces suspects figurent quatre personnes ayant utilisé des passeports français. Paris a fait savoir qu’il s’agissait de documents "manifestement falsifiés" qui auraient permis l’"usurpation d'identité de citoyens". Dubaï affirme que les 26 suspects ont tous utilisé des passeports européens : 12 britanniques, six irlandais, quatre français, trois australiens et un allemand.
Cartes de crédit d'une banque américaine
La police de Dubaï a diffusé les photos des passeports des nouveaux suspects ainsi que des nouvelles images prises par des caméras de surveillance. Elle affirme par ailleurs qu’au moins quatorze suspects ont utilisé des cartes de crédit délivrées par la banque américaine MetaBank lors de leur séjour à Dubaï.
Les autorités de l’émirat affirment être convaincue "à 99%, sinon à 100%" que le commando qui a assassiné Al-Mabhoub a été diligenté par le Mossad, les services secrets israéliens. Des allégations réfutée s par Israël .
Mahmoud al-Mabhouh était considéré par l’État hébreu comme l’un des responsables de la contrebande d'armes iraniennes à destination de la bande de Gaza. Recherché par les autorités israéliennes depuis longtemps, il vivait en Syrie depuis 1989. Une première autopsie de son corps avait conclu à une mort par asphyxie avant que des analyses complémentaires révèlent qu’il a été assassiné.