C’est un phénomène de société : les français cherchent à tout prix à donner des prénoms originaux à leurs enfants… Aujourd’hui plus d’un bébé sur deux reçoit un prénom que moins de 3.000 personnes porteront. A voir aussi : Le Français de Dubaï, L’invasion des radars… VENDREDI 19 FEVRIER.
« Vous préfèrez Arwen, Z ou Syrius? » titre Le Parisien
Derrière ce titre mystère, une explication : « Les parents rivalisent aujourd’hui d’imagination lorsqu’il s’agit de baptiser leur enfant. Les prénoms rares — portés par moins de 3 000 personnes — sont désormais majoritaires en France. »
« Où dénicher les plus grandes bizarreries de la langue française ? Réponse : dans le registre de l’état civil. Bulle, Héribert, Loeva, Hermès, Evolène, Argan, Fanta ou encore Suliac… »
En fait, explique le Parisien, « L’important pour les parents est de l’individualiser autant que possible. Ils n’hésitent plus à créer des prénoms grâce à de savants assemblages. Par exemple, Timothée et Théo donnent Timéo », poursuit l’auteur. Les parents prennent également de grandes libertés avec l’orthographe. Kylian, très en vogue, peut s’écrire d’une trentaine de façons différentes, comme Lilou »
S’en suit un petit mode d’emploi : « Chez les filles, tout se qui se termine en a. Chez les garçons, en éo. Avec cette base, il suffit de composer, comme pour une recette de cuisine. » Quitte à faire dans l’indigeste ».
Pour mémoire, la Loi, modifiée en 1993, laisse une très grande liberté aux parents. L’officier d’état civil peut refuser – c’est de facto extrêmement rare – s’il considère que le prénom porte préjudice à l’enfant. Récemment les prénoms Ben Laden, Babar, Staline et Périphérique ont été refusés.
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Dubaï : Le cerveau de l’opération avait un passeport français, Le Parisien
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