
Les législatives se tiendront le 7 mars, avec plus de 6 000 candidats en lice. Les juges n'ont finalement autorisé à se présenter que 28 des 177 candidats qui avaient été bannis pour leurs liens présumés avec l'ancien parti Baas de Saddam Hussein.
AFP - Un panel de juges n'a finalement autorisé que 28 des candidats qui avaient été bannis pour leurs liens présumés avec l'ancien parti Baas de Saddam Hussein à participer aux élections législatives du 7 mars.
"Sur les 177 candidats qui avaient fait appel, la commission des juges n'a autorisé que 28 candidats à participer aux élections", a affirmé jeudi soir à l'AFP le porte-parole du comité pour la responsabilité et la justice, Ali al-Mahmoud.
L'un des ténors du Parlement, Saleh al-Moutlaq, et Dhafer al-Ani, tous deux candidats du Bloc irakien, la liste de l'ancien Premier ministre Iyad Allaoui, n'ont pas été autorisés à concourir, a-t-il dit.
La campagne électorale commence vendredi et plus de 6.000 candidats sont en lice pour 325 sièges dans la seconde législature depuis la chute de Saddam Hussein en 2003.
Le directeur du comité pour la responsabilité et la justice, Ali al-Lami, avait indiqué lundi que le nombre des appels sur lesquels les juges doivent se prononcer n'était plus que de 177. Le reste des candidats présents sur une liste de plus de 500 noms ont été remplacés par leur parti, a souligné le directeur.
Les dirigeants irakiens, dont M. Maliki, avaient demandé samedi aux sept juges de se prononcer avant le début de la campagne électorale, le 12 février sur la décision d'interdire la participation aux élections à plus de 500 candidats soupçonnés de sympathie envers le Baas.