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RéessayerAlors que Gaza reste largement fermée à la presse internationale, seules de rares équipes sont autorisées à y entrer, sous conditions strictes. La correspondante de France 24 en Israël, Noga Tarno-Polsky, a pu accéder mercredi 5 novembre à l’enclave palestinienne, sous escorte de l’armée israélienne.
Pendant les deux heures qu'elle a passées à Gaza, sans pouvoir parler à personne d'autre que le porte-parole de l'armée israélienne, la journaliste a constaté un "paysage de destruction totale et absolue", notamment au niveau de l'ancien quartier de Shuja’iyya, un endroit où vivaient autrefois des centaines de milliers de personnes. "Je crois avoir vu peut-être deux bâtiments qui restaient debout, et deux arbres, ça j'ai compté", témoigne Noga Tarno-Polsky.
Notre correspondante a aussi pu constater combien le concept de "ligne jaune", le nouveau paramètre imposé par le cessez-le-feu de la Maison Blanche, "n'existe pas dans la réalité". "Quand on est sur place, cela ne se voit pas", ajoute-t-elle, affirmant que même le porte-parole de l'armée qui guidait les journalistes "n'a pas pu indiquer où c'était".
"Deux personnes appelées 'terroristes' par l'armée israélienne ont été abattues par l'armée pendant que nous étions là car ils ont franchi cette ligne", rapporte Noga Tarno-Polsky. "Mais c'est une ligne invisible, qui n'est pas la même sur tous les plans, et qui va devenir de plus en plus dangereuse pour le peu de citoyens qui restent."
