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Présidentielle en Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara réélu, selon des résultats provisoires
Le président ivoirien a été réélu lundi pour un quatrième mandat à la tête de la Côte d'Ivoire, avec 89,77 % des voix selon des résultats provisoires de la Commission électorale indépendante qui doivent encore être confirmés par le Conseil constitutionnel.
Le président ivoirien Alassane Ouattara lors d'un rassemblement électoral des femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 19 octobre 2025. © Luc Gnago, Reuters

Le président ivoirien Alassane Ouattara, 83 ans, a remporté l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, avec 89,77 % des voix selon des résultats provisoires publiés lundi 27 octobre par la Commission électorale indépendante, après un scrutin calme dont les deux principaux opposants du chef de l'État étaient exclus.

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Samedi, près de neuf millions d'électeurs étaient convoqués aux urnes dans ce pays ouest-africain, leader mondial de la production de cacao, qui résiste aux putschs et attaques jihadistes secouant la région.

Le suspense était quasi inexistant. Le chef de l'État, au pouvoir depuis 2011, est en tête dans toutes les circonscriptions. C'est dans le Nord, région à dominante malinkée, l'ethnie d'Alassane Ouattara, qu'il a fait carton plein, comme à chaque présidentielle.

Faible participation dans certaines régions

Dans certaines régions, comme à Gagnoa, la participation s'est péniblement élevée à 20 %. Deux facteurs expliquent la faible mobilisation dans ces régions, selon les observateurs : le climat politique tendu qui a prévalu pendant la campagne et l'absence des deux principaux leaders d'opposition, l'ex-président Laurent Gbagbo et le banquier international Tidjane Thiam.

Tous deux ont été écartés du scrutin et radiés des listes électorales, le premier pour des problèmes de nationalité, le second pour une condamnation pénale.

"Leur absence, leurs appels à ne pas participer au scrutin et le climat de tension qui s'est détérioré au cours des derniers jours laissaient présager une démobilisation significative de l'électorat", souligne William Assanvo, chercheur à l'Institut des études de sécurité (ISS).

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