
Matthew Ramsey (à gauche), responsable de la mission Artemis II, montre une partie de la fusée Artemis II, le 23 juillet 2024. © Chandan Khanna, AFP
La Nasa a assuré, mardi 23 septembre, être dans les temps pour envoyer en début d'année 2026 des astronautes vers la Lune, une mission devant ouvrir la voie au retour très attendu des Américains sur la surface lunaire, en pleine nouvelle "course à l'espace".
En raison de multiples contretemps, cette mission habitée nommée Artémis 2 a été reportée à plusieurs reprises ces dernières années et est désormais prévue pour avril 2026 au plus tard.
"Nous avons l'intention de respecter cet engagement", a assuré mardi Lakiesha Hawkins, une haute responsable de l'agence spatiale américaine, évoquant même la possibilité que la mission se tienne "dès février".
L'équipage, composé de trois astronautes américains et d'un Canadien, doit être le premier à voyager autour du satellite naturel de la Terre en plus de 50 ans. Il n'y atterrira toutefois pas.
Course à l'espace
Cette annonce survient alors que la pression sur l'agence spatiale américaine s'est exacerbée ces derniers mois avec le retour au pouvoir de Donald Trump.
Le président américain, qui avait annoncé le programme lunaire Artémis lors de son premier mandat, souhaite que la Nasa retourne le plus rapidement possible sur la Lune et aille également sur Mars.
L'enjeu est important car la Chine, puissance rivale des États-Unis, ambitionne également d'envoyer des hommes sur la Lune dans les prochaines années et d'y installer une base.
L'administration Trump fait ainsi ouvertement référence à une "deuxième course à l'espace", après celle que s'étaient livrés les États-Unis et l'Union soviétique lors de la Guerre froide.
Le gouvernement "souhaite que nous retournions sur la Lune et que nous soyons les premiers. Toutefois, l'objectif de la Nasa est de le faire en toute sécurité", a néanmoins insisté mardi Lakiesha Hawkins.
La mission Artémis 3, qui prévoit le retour des Américains sur la surface lunaire, est, elle, prévue pour la "mi-2027".
Avec AFP