
Le capitaine Guerschon Yabusele (balle en main) a porté les Bleus, vainqueurs de la Pologne à l'Euro, le 2 septembre 2025 à Katowice. © Wojtek Radwanski, AFP
Portés par un grand Guerschon Yabusele, les Bleus ont effacé la déception d'une défaite contre Israël en faisant tomber le pays hôte polonais (83-76) mardi 2 septembre dans la bouillante ambiance de la Spodek Arena de Katowice.
Qualifiés quelques heures plus tôt grâce aux victoires des Israéliens et de la Slovénie, les vice-champions olympiques restent désormais dans la course à la première place du groupe D avant de disputer un ultime match contre l'Islande jeudi.
En bon capitaine, Guerschon Yabusele avait exigé "une réaction" deux jours après le revers infligé par Israël. Il en a été une des têtes de file, au point même d'en entendre quelques "MVP" s'échapper de tribunes pourtant totalement et logiquement acquises à la cause des basketteurs polonais, qui évoluaient devant le footballeur Robert Lewandowski.
Guerschon Yabusele en pleine confiance
Avec 36 points - son record en Bleu - "l'Ours dansant" a montré la voie, alors qu'il peinait lui-même à exceller offensivement depuis le début de l'Euro. Il a semblé en pleine confiance, comme a pu le prouver sa réussite à trois points (6/12), domaine dans lequel les Bleus ont encore faibli mardi (9/32).
Car tout n'a pas été parfait, et particulièrement en première période. À de très bonnes phases, sont venus se greffer les passages à vide et erreurs défensives alors que les hommes de Frédéric Fauthoux ont mené de jusqu'à neuf points dans le premier acte. Les Polonais en ont profité, infligeant un 6-0 dans les dernières minutes précédant la mi-temps pour virer en tête (41-44).

Mais qui était encore là ? Yabusele, évidemment. C'est lui qui a enchaîné les bons tirs pour permettre aux siens de répondre avec un 10-0 après la pause. Lui encore qui, à l'entrée du dernier quart-temps, a harangué ses coéquipiers et marqué deux nouveaux tirs primés coup sur coup pour porter l'écart à 11 points (66-55).
Peut-être a-t-il eu quelques frayeurs, au moment où les coéquipiers de Jordan Loyd ont sonné la révolte dans le money-time. Fort heureusement pour les Bleus, il n'y eut aucune mauvaise surprise. Et un panier longue distance de Elie Okobo, également très bon mardi, a définitivement entériné ce succès bienvenu dans la course à la tête du groupe.
Avec AFP