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Détention de Christophe Gleizes en Algérie : "Nous nous battons pour sa libération"
La famille et des proches de Christophe Gleizes, journaliste français emprisonné en Algérie pour "apologie du terrorisme", ont défilé mercredi à Avignon pour "alerter l'opinion publique", à l'initiative de son frère Maxime. "Nous nous battons pour sa libération", témoignent samedi sur France 24 sa mère et son beau-père, Sylvie et Francis Godard.

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Photographie non datée de Christophe Gleizes, journaliste sportif français condamné en Algérie en juin dernier à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme". © Handout, AFP
14:27

"Le journalisme n'est pas un crime." La famille et les proches de Christophe Gleizes se sont mobilisés derrière ce slogan à Avignon, le 16 juillet, pour "alerter l'opinion publique" sur le sort réservé au journaliste français condamné en juin dernier à sept ans de prison en Algérie pour "apologie du terrorisme". Deux de ses proches mobilisés pour sa libération témoignent, samedi 19 juillet, de cette situation sur France 24.

"Nous avons été dévastés, effondrés à l'annonce de la condamnation de Christophe", témoigne sa mère, Sylvie Godard. "Depuis, nous essayons de remonter la pente et d'être vraiment combatifs et résistants. Nous nous battons pour sa libération et c'est ça qui nous tient [debout]."

Le beau-père du journaliste français emprisonné déclare, quant à lui, que "cette situation n'est pas simple". Et Francis Godard poursuit : "Christophe est quasiment l'otage d'une véritable fantasmagorie politico-judiciaire dans lequel il n'a rien à voir. Mais il est, je dirais, un peu l'otage de gens qui veulent se servir de son travail de journaliste pour leurs propres fins politiques."

"Accusations sans fondement et totalement réfutées"

Christophe Gleizes, détenu en Algérie depuis mai 2024, a été condamné à sept ans de prison ferme par le tribunal de Tizi Ouzou, ont indiqué fin juin Reporters sans frontières (RSF) et son employeur, le groupe So Press, en dénonçant une sanction "injuste".

Journaliste indépendant de 36 ans, collaborateur des magazines So Foot et Society, il s'est rendu en Algérie en mai 2024, notamment pour un sujet sur le club de la Jeunesse Sportive de Kabylie. Selon RSF, il a alors été arrêté à Tizi Ouzou et placé sous contrôle judiciaire, pour "être entré dans le pays avec un visa touristique, pour 'apologie du terrorisme' et 'possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national'".

"Ces dernières accusations, sans fondement et totalement réfutées, sont dues au fait que le journaliste avait eu des contacts, en 2015 et 2017, avec le responsable du club de football de Tizi Ouzou, par ailleurs responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021", a indiqué l'ONG de défense de la presse.