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À la tribune de l'ONU, mercredi, le président français a rappelé son soutien à l'Ukraine, mais il a aussi appelé à la désescalade au Proche-Orient .

À la tribune des Nations unies, mercredi 25 septembre, le président français est revenu sur plusieurs sujets brûlants. Retour sur les principales déclarations d'Emmanuel Macron à New York.

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  • La guerre en Ukraine

"La France continuera de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que l'Ukraine tienne bon, se mette hors de danger et obtienne justice", a-t-il dit, ajoutant que Paris continuerait "de lui fournir des équipements indispensables à sa défense".

  • La guerre à Gaza

En ce qui concerne le conflit à Gaza, Emmanuel Macron a rappelé que si Israël avait le droit de se défendre après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, la guerre devait cesser. La guerre qu'"Israël mène à Gaza n'a que trop duré", a lancé le président français soulignant que "les dizaines de milliers de victimes civiles palestiniennes n'ont aucune justification". 

"Il est impératif qu'une nouvelle phase s'ouvre à Gaza, que les armes se taisent, que les humanitaires reviennent, que les populations civiles enfin soient protégées", a-t-il dit, ajoutant que la France participera "à toute initiative qui sauvera des vies" et qui permettra d'assurer la sécurité de tous.

  • Liban 

"Il ne peut pas y avoir, il ne doit pas y avoir de guerre au Liban", a-t-il déclaré, rappelant que la France avait des liens historiques avec ce pays et, avant la récente flambée, avait travaillé pendant des mois sur des propositions pour réduire les tensions entre les deux parties.

"Nous appelons avec force Israël à cesser l'escalade au Liban et le Hezbollah à cesser les tirs", a-t-il déclaré, estimant qu'Israël ne pouvait pas "sans conséquence étendre ses opérations au Liban".

Il a indiqué que son nouveau ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendrait au Liban à la fin de la semaine.

  • Réforme du Conseil de sécurité

Emmanuel Macron a appelé à "limiter" le droit de veto au Conseil de sécurité en cas de "crime de masse", dans le cadre d'une réforme pour rendre l'organe clé des Nations unies plus efficace.

Alors que de plus en plus d'États demandent l'élargissement du Conseil, une réforme de sa composition seule "ne suffirait pas à lui rendre son efficacité et je souhaite donc que cette réforme permette aussi de changer les méthodes de travail, de limiter le droit de veto en cas de crime de masse, et de se concentrer sur les décisions opérationnelles que nécessite le maintien de la paix et de la sécurité internationale", a déclaré le chef de l'État français.

Avec AFP et Reuters