Volkswagen, symbole par excellence de l’industrie allemande, s’enfonce dans la crise. La direction a brisé un tabou en évoquant la possible fermeture de deux usines en Allemagne. Ce serait une première dans l’histoire d’un groupe presque centenaire. Mardi, une première étape a été franchie, avec la résiliation d’un accord garantissant une sécurité d’emploi pour dix ans à chaque employé. Mais la bataille s’annonce rude, d’autant que les syndicats ont un poids conséquent : les représentants du personnel occupent la moitié des sièges du Conseil de surveillance. Un modèle social a fait la force du groupe et de l’industrie allemande en général pendant plus de 70 ans mais qui aujourd’hui, avec la concurrence de la Chine, ne semble plus compétitif.