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Ali Truwit, d'une attaque de requin à la piscine des Jeux paralympiques
Il y a un peu plus d'un an, Alexandra "Ali" Truwit a survécu à une attaque de requin dans les Caraïbes, mais a dû être amputée de la jambe gauche. À force de combativité et de persévérance, quinze mois plus tard, elle dispute les Jeux paralympiques de Paris.
Ali Truwit, d'une attaque de requin à la piscine des Jeux paralympiques

Ali Truwit a terminé loin des meilleures. Dans la piscine de la Défense Arena, elle n'a pu faire mieux qu'une sixième place de la première série du 100 mètres nage libre S10, insuffisante pour voir la finale. Mais l'essentiel n'est pas vraiment là. Sa présence tient du miracle : il y a quinze mois, elle survivait à une attaque de requin qui lui a valu une amputation de la jambe gauche.

Sa vie bascule en mai 2023. L'Américaine alors âgée de 22 ans, s'était envolée pour les îles Turques-et-Caïques – dans les Caraïbes, au nord de Cuba – pour célébrer l'obtention de son diplôme avec sa meilleure amie.  

La nageuse a raconté à ForbesWomen qu'un requin était "sorti de nulle part et a commencé à nous attaquer (...) par en-dessous" alors qu'elles étaient dans l'eau.

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Atteinte à la jambe gauche, Ali Truwit survit, mais finit par se faire amputer après avoir été transportée à l’hôpital de Miami, en Floride. "Nous avons donné des coups de pied et poussé en arrière, mais il m'a mordu le pied et nous avons dû nager 50 à 75 mètres jusqu'au bateau", a-t-elle déclaré à Usaparaswimming.

Elle estime que sans les entraînements de natation, "je ne suis pas sûre que nous aurions pu rejoindre le bateau en pleine mer. Dans une histoire où il s'est passé quelque chose de vraiment malchanceux, j'ai eu beaucoup de chance grâce aux personnes qui m'entouraient".

Le site rappelle par ailleurs que l'amputation de la jambe gauche d'Ali Truwit a eu lieu le jour de son 23e anniversaire.

"S’ensuivent alors de difficiles semaines de rééducation durant lesquelles la jeune femme réapprend à marcher et à surpasser son traumatisme. Très rapidement, elle décide de retourner dans l’eau et de reprendre la natation, sport qu’elle pratique depuis petite", rappelle Le Parisien. Avec l'ambition de se qualifier pour les Jeux paralympiques de Paris. Objectif qu'elle finit par atteindre.

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S'entraîner jusqu'à "six heures par jour, six jours par semaine"

Dans une interview à Good Morning America le 28 août, elle a déclaré avoir commencé à s'entraîner et à concourir moins de quatre mois après son amputation. "La première fois que je suis retournée dans l'eau, c'était en juillet, il y a un an". "J'y suis retournée avec une bouée parce que nous n'étions pas sûrs de la façon dont j'allais réagir, et maintenant je me dirige vers les Jeux paralympiques."

Elle a également indiqué que, durant les semaines qui ont précédé le début des Jeux paralympiques, elle s'était entraînée "jusqu'à six heures par jour, six jours par semaine au Centre d'entraînement olympique et paralympique américain dans le Colorado et avec son entraîneur à Stamford à Chelsea Piers dans le Connecticut."

Malgré sa désillusion de dimanche, Ali Truwit dispose encore de deux autres chances de concourir pour une médaille avec les épreuves du 400 mètres nage libre S10 et du 100 mètres dos S10, les 5 et 6 septembre prochains. 

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