Tout s'est joué dans les derniers instants. Alors qu'il menait 6-3 à dix secondes de la fin de son combat, le taekwondoïste palestinien Omar Ismail a finalement perdu, mercredi 7 août, en 8es de finale des JO sur un coup de pied retourné à la tête asséné par son adversaire l'Espagnol Adrian Vicente Yunta.
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Accepter Gérer mes choixLe sportif a quitté l'aire de combat en larmes, conscient d'être passé tout près de l'exploit. Mais pour sa première participation aux Jeux olympiques et à seulement 18 ans, il n'a pas à rougir de sa prestation. En début de matinée, l'athlète avait réussi à sortir des qualifications en prenant le dessus sur Hadi Tiranvalipour de l'équipe olympique des réfugiés. Il avait alors reçu une accueil chaleureux du public rassemblé dans les tribunes du Grand Palais.
La présence d'Omar Ismail aux Jeux olympiques est en effet hautement symbolique. Le pratiquant de taekwondo est l'un des huit athlètes Palestiniens qualifiés pour les JO, le seul à avoir obtenu son billet lors d'un tournoi de qualification sans passer par une invitation.
"Les vrais héros, ce sont les enfants de Palestine"
Après neuf mois de guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent des commandos du Hamas le 7 octobre en Israël, il a déclaré être aux Jeux "pour la Palestine" et pour les enfants de Gaza. Même si ses parents ont quitté la Palestine pour les Émirats arabes unis avant sa naissance, le jeune homme est resté très attaché à sa terre d'origine. Il a grandi en allant au moins une fois par an rendre visite à sa famille en Cisjordanie.
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Accepter Gérer mes choix"C'est vrai que nous jouons et combattons, mais les vrais héros, ce sont les enfants de Palestine et les enfants de Gaza", a dit l'athlète avant sa défaite contre son adversaire Espagnol, en référence au conflit en cours dans la bande de Gaza.
Depuis le début des Jeux de Paris, cette guerre s'invite régulièrement dans la compétition. Quelques drapeaux israéliens ont également été brandis sous la nef du Grand Palais par des supporters venus encourager l'Israélienne Abishag Semberg, engagée dans le tournoi féminin (-49 kg) et éliminée dès son premier combat par la Saoudienne Dunya Abutaleb..
Avec AFP
