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JO 2024 : Nicolas Touzaint, un cavalier record qui vit à Paris ses septièmes Jeux
À 44 ans, Nicolas Touzaint participe à ses septièmes Jeux consécutifs depuis ses débuts à Sydney en 2000. Champion olympique par équipes en 2004, puis médaille de bronze, toujours par équipes, en 2021, il pourrait de nouveau monter sur le podium à l'issue du concours complet.
JO 2024 : Nicolas Touzaint, un cavalier record qui vit à Paris ses septièmes Jeux

L'équipe de France de concours complet est en bonne place pour remporter une médaille olympique. Elle s'est hissée, dimanche 28 juillet, à la deuxième place du concours complet d'équitation, derrière la Grande-Bretagne, après l'épreuve de cross-country. 

Dans le spectaculaire écrin du parc du château de Versailles et sous un soleil radieux, les trois cavaliers tricolores ont franchi avec succès les 28 obstacles disposés le long du parcours d'un peu plus de 5 kilomètres.

Au classement général et après deux épreuves, les Bleus totalisent 87,20 points, derrière la Grande-Bretagne (82,50) et devant le Japon (93,80). L'Allemagne, deuxième après le dressage samedi, a chuté au classement après l'élimination d'un de ses cavaliers durant le cross. Les médailles du concours complet, individuelles et par équipes, seront décernées lundi à l'issue de l'épreuve de saut d'obstacles.

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"Aujourd'hui, c'était puissance 10"

L'équipe de France est composée de Stéphane Landois sur Chaman Dumontceau, Karim Laghouag sur Triton Fontaine et de Nicolas Touzaint sur Diabolo Menthe, véritable légende de l'équitation. À 44 ans, en plus d'avoir l'un des plus beaux palmarès du concours complet français, Nicolas Touzaint détient le record de sélections consécutives aux Jeux olympiques avec sept participations (2000, 2004, 2008, 2012, 2016, 2021 et 2024) sur six chevaux différents.

Malgré cette carrière bien remplie, il avoue vivre un moment particulier lors de ces épreuves organisées dans ce cadre grandiose. "Ce que j’ai vécu n’est pas facile à décrire. Faire du cross dans les jardins du château de Versailles, nous ne le vivrons qu’une seule fois. J’ai pourtant eu la chance de concourir dans pas mal de championnats, mais aujourd’hui, c’était puissance 10, je n’ai jamais rien vécu de tel", a expliqué dimanche Nicolas Touzaint, rapporte le site Grand Prix.

Déjà médaillé d'or à Athènes en 2004 et de bronze à Tokyo en 2021, le cavalier ne compte pas s'arrêter là : "Rien ne sera joué avant demain et nous n’allons rien lâcher". Le champion avoue toute fois vivre une olympiade particulière dans son pays : "Je ne m’y attendais pas, mais je n’ai jamais connu une telle pression. Tout le monde me répète qu’il s’agit de mes septièmes JO, mais ceux-ci ne sont pas les mêmes que les autres. "

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"On se connait par cœur"

Pour arriver à de telles performances, Nicolas Touzaint affiche une incroyable complicité avec son cheval Diabolo Menthe. "Je l'ai vu arriver à trois ans chez moi, il en a onze. On se connait par cœur. On a tout fait ensemble. On a monté toutes les marches. On a du des galères et des bons moments. On se connait très bien tous les deux. C'est notre force", décrivait-il au site Grand Prix quelques jours avant le début des Jeux olympiques.

Il peut aussi compter sur la présence de sa famille. Sa femme et ses enfants seront présents lundi pour la conclusion du concours complet : "Les imaginer dans les tribunes comme cela ! Ils ont quatre et six ans. Cela devrait les marquer et cela fait partie de ma motivation".

Au sein même de l'équipe de France, le cavalier bénéficie également d'un soutien familial. Surnommé le "chasseur de médailles", son oncle Thierry Touzaint est en effet le sélectionneur des Bleus depuis plus de 30 ans (1993), excepté la parenthèse d'une olympiade (2009-2013).

Une équipe au sein duquel Nicolas Touzaint est un modèle, comme l'a confié son coéquipier Stéphane Landois à France Info. "Quand j'étais gamin, j'avais des posters de lui dans ma chambre", raconte celui qui participe à ses premiers Jeux. De son camarade tricolore, il "prend ce qu'il y a à prendre, notamment son envie de gagner, et le fait qu'il arrive toujours à être présent en équipe de France".

Nicolas Touzaint n'est d'ailleurs pas encore prêt à descendre de cheval. Ces septièmes Jeux olympiques ne sont peut-être pas encore les derniers. "Je dois être à mi-course, tant que ça me plaît", a-t-il glissé au journal l'Équipe. . 

Avec AFP

JO 2024 : Nicolas Touzaint, un cavalier record qui vit à Paris ses septièmes Jeux