L'alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) est ressortie en tête dimanche 7 juillet à l'issue du second tour des élections législatives anticipées en France, devant le Rassemblement national (RN) et le camp présidentiel. Les résultats étaient scrutés à l'international et particulièrement par les partenaires européens. Nombre de représentants, issus de partis de gauche, pro-européens ou défenseurs de la République ont exprimé leur soulagement après la publication des estimations des instituts de sondage.
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Donald Tusk, Premier ministre de la Pologne, "heureux"
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Accepter Gérer mes choixPour Donald Tusk, l’ancien président du Conseil européen et Premier ministre de la Pologne, les résultats des législatives françaises font principalement des heureux. "À Paris l'enthousiasme, à Moscou la déception, à Kiev le soulagement. Suffisamment pour être heureux à Varsovie", a-t-il déclaré sur le réseau social X, se félicitant du score moindre qu'attendu du Rassemblement national.
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"Le pire est évité", estime Nils Schmid, un responsable du parti d'Olaf Scholz (Allemagne)
Un responsable du parti social-démocrate du chancelier allemand Olaf Scholz a jugé que "le pire" avait été "évité" : "le RN ne peut pas constituer une majorité gouvernementale" à l'issue des législatives, a déclaré au groupe de presse Funke le responsable des questions de politique étrangère du groupe parlementaire des sociaux-démocrates du SPD à la chambre des députés, Nils Schmid.
Le président Macron "est politiquement affaibli" par ce scrutin. Mais, dans le même temps, "au vu de la situation incertaine" sur les chances de voir émerger de la nouvelle chambre des députés une majorité parlementaire, "il garde un rôle central". "La constitution d'un gouvernement va être compliquée", a ajouté Nils Schmid, appelant les "partis démocratiques" français à faire preuve de "flexibilité" et de "capacité de compromis".
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Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, se félicite du "rejet de l'extrême droite"
Le Premier ministre espagnol a fait un parallèle entre les résultats des législatives en France et au Royaume-Uni – avec une victoire historique du Labour. "Cette semaine, deux des plus grands pays d'Europe ont choisi la même voie que l'Espagne il y a un an : le rejet de l'extrême droite et un engagement décisif en faveur d'une gauche sociale", écrit-il sur X, rappelant qu'"il n’y a pas d’accord ni de gouvernement avec l’extrême droite".
Plus tôt, sa formation PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) a félicité le NFP, "et plus particulièrement le Parti socialiste français", de sa "grande victoire qui empêche l'extrême droite d'accéder au gouvernement".
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"Vive la République", écrit Paolo Gentiloni, commissaire européen aux affaires économiques et monétaires
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Accepter Gérer mes choixLa réaction de Paolo Gentiloni est lapidaire. "Vive la République !", s'est exclamé le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires sur X.
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Stéfanos Kasselákis, chef de file du parti grec Syriza, assure que "le peuple français a montré la voie"
"Aujourd'hui, le peuple français a montré la voie", a réagi Stéfanos Kasselákis, à la tête du principal parti d’opposition de gauche en Grèce (Syriza), sur Facebook. "Il s'est dressé contre le monstre de l'extrême droite et a discrédité le néolibéralisme (...) Aujourd'hui, le peuple français crie que l'espoir et le changement ne sont pas une utopie mais une réalité. Écoutons-les."
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Níkos Androulákis, président de Mouvement socialiste panhellénique (Pasok), salue "une grande victoire pour la démocratie"
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Accepter Gérer mes choixLe président du Pasok (Socialistes et Démocrates, S&D), Níkos Androulákis, s'est réjoui d'"une grande victoire pour la démocratie". "Le peuple français a dressé un mur contre l'extrême droite, le racisme et l'intolérance et a défendu les principes intemporels de la République française : Liberté, Égalité et Fraternité."
Avec AFP et Reuters