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Iran : "accident" d'un hélicoptère présidentiel, incertitude sur le sort du président Ebrahim Raïssi
Un hélicoptère de la présidence iranienne a été impliqué dimanche dans un "accident" dans le nord-ouest du pays, ont annoncé des médias officiels. Le sort du président Ebrahim Raïssi, qui serait l'un des passagers de l'appareil, n'est pas encore connu.

Un hélicoptère de la présidence de l'Iran a été impliqué dimanche 19 mai dans un "accident" dans le nord-ouest du pays, ont annoncé des médias officiels. L'incertitude demeure sur le sort du président Ebrahim Raïssi, qui serait l'un des passagers à bord.

"Certaines informations non confirmées indiquent que l'hélicoptère transportant le président Raïssi aurait eu un accident dans la province de l'Azerbaïdjan oriental", a indiqué la télévision d'État, ajoutant que des opérations étaient "en cours" pour le localiser alors que les conditions météorologiques sont mauvaises.

L'hélicoptère présidentiel a subi un "atterrissage brutal", avait rapporté dans un premier temps la télévision d'État.

Ebrahim Raïssi était en déplacement dans la province iranienne de l'Azerbaïdjan oriental, située dans le nord-est du pays. La télévision d'État a décrit la zone de l'incident comme étant proche de Jolfa, une ville située non loin de la frontière avec l'Azerbaïdjan, à quelque 600 kilomètres au nord-ouest de la capitale iranienne, Téhéran.

Les secours sont gênés par les mauvaises conditions météorologiques dans la région. De fortes pluies ont été signalées, accompagnées d'un peu de vent.

Inauguration en Azerbaïdjan

Ebrahim Raïssi s'était rendu en Azerbaïdjan tôt dimanche pour inaugurer un barrage avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. Ce barrage est le troisième que les deux pays ont construit sur la rivière Aras.

L'Iran fait voler divers hélicoptères dans le pays, mais les sanctions internationales rendent difficile l'obtention de pièces détachées. Sa flotte aérienne militaire date également en grande partie d'avant la révolution islamique de 1979.

Ebrahim Raïssi, 63 ans, est considéré comme un protégé du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. Certains analystes ont suggéré qu'il pourrait remplacer le dirigeant de 85 ans après sa mort ou sa démission.

Avec AFP et Reuters