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3 h 34 : le camp de Nour Shams, en Cisjprdanie, en deuil après un raid israélien meurtrier
Des familles sont encore sous le choc d'un raid meurtrier de l'armée israélienne dans le camp de Nour Shams, proche de Tulkarem, en Cisjordanie occupée.
Des familles éplorées enterrent treize hommes et adolescents tués par l'armée lors de ce raid entamé jeudi soir et terminé samedi soir. Au total, quatorze personnes ont été tuées en deux jours, selon le Croissant rouge palestinien.
De son côté, l'armée israélienne avait dit samedi avoir tué dix personnes dans un raid "antiterroriste" sur ce camp du nord du territoire palestinien.
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L'essentiel de la veille
Des dizaines de corps ont été découverts enterrés dans la cour d'un hôpital de la bande de Gaza qui avait fait l'objet d'un raid israélien, a indiqué dimanche la Défense civile de Gaza.
Le Premier ministre israélien a promis d'accroître la pression sur le Hamas palestinien. "Dans les prochains jours, nous augmenterons la pression militaire et politique sur le Hamas, car c'est le seul moyen de libérer nos otages et de remporter notre victoire", a déclaré Benjamin Netanyahu dans un message vidéo diffusé à la veille de la Pâques juive.
La Défense civile de Gaza a également rapporté que des frappes israéliennes sur deux maisons à Rafah avaient fait au moins 16 morts dimanche. Au total, 34 097 Palestiniens sont morts depuis le début de la guerre, majoritairement des civils.
En Cisjordanie occupée, trois Palestiniens, deux adolescents et une femme, ont été tués par des soldats israéliens dans deux événements séparés, selon le ministère palestinien de la Santé. L'armée a affirmé que les trois avaient tenté d'attaquer des soldats. La veille, un raid israélien près de Tulkarem avait fait 14 morts, selon le Croissant rouge palestinien.
L'armée israélienne a annoncé dimanche la mort d'un de ses soldats, qui avait été grièvement blessé le 17 avril lors d'une attaque du Hezbollah contre un village du nord d'Israël.
Avec AFP et Reuters
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP