
L'essentiel de la veille
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Des travailleurs humanitaires ont été tués lundi dans une frappe israélienne à Gaza. Il s'agit de sept membres de l'ONG World Central Kitchen (WCK), qui a annoncé suspendre ses activités dans la région après le drame. Face au tollé international, l'armée israélienne a promis une enquête et le Premier ministre Benjamin Netanyahu a admis une frappe "non intentionnelle". Puis, dans la soirée de mardi, le président Isaac Herzog a présenté ses "excuses".
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Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré mardi qu'Israël devait faire "davantage pour protéger les civils innocents" à Gaza, et réclamé une enquête "rapide et impartiale" sur la frappe israélienne ayant tué les membres de l'ONG WCK. "La protection des humanitaires est un impératif moral et juridique auquel tout le monde doit se tenir", a dit de son côté le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, qui a exprimé la "condamnation ferme" de la France.
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Le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu mardi une session publique à la demande de la Russie sur le raid israélien à Damas sur une annexe de l'ambassade iranienne, dans lequel deux commandants des Gardiens de la révolution ont été tués.
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Les Palestiniens ont officiellement relancé mardi la procédure pour devenir un État membre à part entière de l'ONU, selon une lettre de leur ambassadeur à l'ONU vue par l'AFP. Ils ont le statut d'observateur depuis 2012.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP