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Avec "Océans", le spectateur devient poisson parmi les poissons

Plus de 50 ans après Jacques-Yves Cousteau, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud ont réalisé "Océans", leur plongée dans le monde du silence. Sorti ce mercredi en France, le film a nécessité quatre ans de tournage et des prouesses techniques.

Il a fallu deux ans de préparation et quatre années de tournage dans une cinquantaine d'endroits des différentes mers du globe à Jacques Perrin et Jacques Cluzaud pour raconter l’histoire des océans et celle de leurs occupants. Du nord de l’Arctique à l'ouest des îles Galapagos en passant par le Costa Rica, leur film, intitulé "Océans", qui est sorti ce mercredi en France, part à la rencontre de plus de 90 espèces d'animaux marins.

Acteurs et spectateurs

Plutôt que de délivrer un cours de biologie sur grand écran, Jacques Cluzaud a souhaité faire ressentir des sensations aux spectateurs. Pour accompagner baleines à bosse, thons rouges et manchots dans leurs déplacements, deux familles de cinéastes ont fait équipe. Des spécialistes du documentaire animalier ont travaillé aux côtés des cinéastes traditionnels issus de la fiction. Ensemble, ils ont réussi à produire un véritable long-métrage. L’animal est filmé d'une façon telle qu'il devient personnage.

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Nouveau regard, nouvelles techniques

Pour nager épaule contre nageoire à plus de 10 nœuds, producteurs, réalisateurs et chefs opérateurs ont conçu un matériel spécial. Afin de suivre les animaux les plus rapides, des caméras innovantes ont été embarquées à bord de caissons étanches et hydrodynamiques aussi rapides que les otaries qu’elles filmaient. Pour capter des images de phoques en train de nager, un autre engin capable de filmer simultanément au-dessus et au-dessous de la surface de l'eau a été élaboré.
Comme un rêve d’enfant qui deviendrait réalité, d’autres équipes techniques ont, elles, conçu un mini-hélicoptère électrique télécommandé très silencieux afin d’approcher les plus grands cétacés. Inversement, une autre caméra a été imaginée pour filmer les mouvements les plus infimes et embarquer, par exemple, le spectateur au cœur d'une goutte d’eau.
Enfin, pour survoler la surface de la mer à toute vitesse au milieu de dauphins bondissants, les cinéastes ont été jusqu'à installer une caméra au bout d'une grue embarquée sur un zodiac.
 

Site officiel du film "Océans"