20 janvier - 17H (GMT +1) : Violente réplique du séisme

"La population fragilisée, ne s’est pas encore remise de ce qui lui est arrivée."

"C’était la réplique la plus forte qu’on ait senti jusque là. Les gens ont eu très peur, ils ont hurlé et pleuré. La population fragilisée, ne s’est pas encore remise de ce qui lui est arrivée. L’aide humanitaire commente tout doucement à arriver. Le centre ville offre une image horrible, des millers de personnes vivent dans des camps de fortune, au milieu de déchets, sans sanitaires ni point d’eau."

20 janvier -  6 H (GMT+1) : Des miraculés encore retrouvés

  "On passe de la phase de sauvetage à la phase de reconstruction"

Melissa Bell, envoyée spéciale de FRANCE 24 à Port-au-Prince, le 20 janvier à 6 heures (GMT+1), minuit heure locale (GMT-5).

"Lorsque j’ai parlé à une équipe de sauvetage américaine samedi, elle m’expliquait déjà que, quatre jours après le drame, c'était vraiment la limite pour que quelqu’un puisse survivre sans eau. Aujourd’hui, on peut donc vraiment parler de miraculés pour chaque personne sauvée.

Nous sommes en train de passer en Haïti de la phase de sauvetage à celle de la reconstruction. L'idée est de construire des campements à Port-au-Prince, à partir desquels la distribution d'aide pourra être mieux assurée, la sécurité restant la priorité. Par exemple, j'ai appris hier soir que le Champ de Mars, la place principale de Port-au-Prince, qui abrite déjà plus de 5 000 rescapés, sera reprise en main par les équipes françaises avec l'accord de la mairie de la ville. Dès demain, ils commenceront à nettoyer cette place et à reconstruire un camp avec de vraies tentes, un point d'eau et des sanitaires, afin d’améliorer les conditions sanitaires désastreuses dans lesquels vivent les survivants."