
Après la Caroline du Sud, Donald Trump remporte encore deux nouvelles primaires républicaines. L'ancien président des États-Unis a été déclaré victorieux dans le Missouri et dans le Michigan, deux victoires qui le rapprochent de l'investiture du Parti républicain pour la prochaine présidentielle américaine.
Dans le Michigan, Donald Trump a battu sa rivale Nikki Haley dans les 13 circonscriptions qui ont participé au vote, selon la branche locale du Parti républicain. Il a également remporté la primaire républicaine du Missouri, selon une projection de l'agence Associated Press.
Plus de 1 600 sympathisants républicains ont participé à la primaire dans la ville de Grand Rapids, dans l'ouest du Michigan, pour choisir les délégués qui auront la tâche d'investir Donald Trump ou Nikki Haley, ancienne ambassadrice des Nations unies, lors de la convention nationale d'investiture du parti en juillet.
Les républicains organisaient également une primaire dans l'Idaho samedi, l'un des derniers États qui pourrait permettre à Nikki Haley de prendre de l'avance avant le "Super Tuesday" le 5 mars - la journée la plus importante des primaires au cours de laquelle 15 États et un territoire doivent prendre position.
Donald Trump largement favori pour l'investiture du Parti républicain
Avec ses victoires dans l'Iowa, le New Hampshire, le Nevada, les îles Vierges américaines, la Caroline du Sud et maintenant le Missouri et le Michigan, Donald Trump apparaît cependant de loin comme le favori de la course.
Nikki Haley, elle, s'accroche grâce au soutien de donateurs désireux de trouver une alternative à l'ancien président américain.
Pour ce cycle électoral, les républicains du Michigan ont mis au point un système de nomination hybride, composé d'une primaire et d'un caucus. Donald Trump a ainsi remporté la primaire mardi, en obtenant 12 des 16 délégués, et la totalité des 39 délégués qui étaient encore en jeu samedi.
Depuis plusieurs mois, des troubles internes agitent les républicains du Michigan, entre partisans de l'ancienne présidente du parti, Kristina Karamo, et ceux qui ont voté pour l'évincer le 6 janvier et installer Pete Hoekstra à sa place.
Avec Reuters