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Israël promet de poursuivre sa guerre à Gaza malgré "les pressions internationales"
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis mercredi de poursuivre son offensive contre le Hamas malgré "les pertes militaires" et les "pressions internationales". L'État hébreu fait face à des critiques de plus en plus vives de la part de ses alliés et notamment du président américain Joe Biden, qui a dénoncé des "bombardements aveugles" sur Gaza, où la situation humanitaire est catastrophique. Voici le fil du 13 décembre 2023.

L'essentiel à retenir :

  • Les alliés d'Israël accroissent leur pression diplomatique sur l'État hébreu. "Rien nous ne arrêtera" sur le chemin de "la victoire" dans la guerre contre le Hamas, ni la mort de soldats ni "les pressions internationales" en faveur d'un cessez-le-feu, a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Son chef de la diplomatie, Eli Cohen, a lui affirmé que son pays poursuivrait la guerre "avec ou sans soutien international".
  • Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, basé au Qatar, a qualifié d'"illusion" toute solution politique dans la bande de Gaza après la guerre sans la participation des "mouvements de résistance" palestiniens.

  • Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, se rend jeudi et vendredi en Israël pour rencontrer Benjamin Netanyahu, son "cabinet de guerre" et le président israélien, Isaac Herzog.`
  • Mercredi, les frappes aériennes et les combats au sol se sont poursuivis, en particulier à Khan Younès et Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et dans la ville de Gaza (nord), selon des correspondants de l'AFP sur place.
  • Le ministère de la Santé du Hamas a accusé l'armée israélienne d'avoir renforcé le siège de l'hôpital Kamal Adwan dans le nord du territoire palestinien, et d'avoir "tiré sur les chambres des patients". L'AFP n'a pu vérifier ces allégations et l'armée israélienne n'a pas commenté.

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  • Le ministère de la Santé du Hamas a mis en garde contre un "épuisement des stocks de vaccins" pour enfants. Cette pénurie "aurait des répercussions catastrophiques sur la santé des enfants et la propagation des maladies, en particulier parmi les déplacés qui vivent dans des camps surpeuplés".
  • Le ministère de la Santé du Hamas a fait état mercredi de 18 608 morts dans les bombardements israéliens, majoritairement des femmes, des enfants et des moins de 18 ans.

Avec AFP et Reuters

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP