Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé, lundi, qu'il "n'acceptera pas les exigences" du Hamas concernant les otages toujours retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Par ailleurs, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a entamé sa tournée au Moyen-Orient par une visite à Riyad, avec l'espoir d'y faire avancer les tractations sur une nouvelle trêve entre Israël et le mouvement palestinien. Voici le fil du 5 février 2024.
L'essentiel
- Benjamin Netanyahu dit qu'il "n'acceptera pas" les exigences du Hamas concernant les otages toujours retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
- Le secrétaire général de l'ONU a annoncé lundi la création d'un comité indépendant chargé d'évaluer la "neutralité" de l'Unrwa et de répondre aux accusations visant plusieurs de ses employés.
- Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, entame son cinquième déplacement au Moyen-Orient depuis le début du conflit le 7 octobre. Après l'Arabie saoudite, il se rendra au Qatar, en Égypte, en Israël et en Cisjordanie occupée.
- Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a estimé que "les violences des colons" israéliens en Cisjordanie occupée devaient "cesser", à l'issue d'un entretien à Jérusalem avec Benjamin Netanyahu.
- L'Espagne a annoncé le déblocage d'une aide d'urgence de 3,5 millions d'euros pour l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, dont le fonctionnement est menacé par la suspension du financement de nombreux pays après des accusations d'Israël.
- L'armée américaine "a conduit une frappe en situation de légitime défense" contre "un missile de croisière d'attaque terrestre houthi" puis contre "quatre missiles de croisière antinavires, tous préparés pour être lancés contre des navires en mer Rouge", a annoncé le Commandement américain pour le Moyen-Orient.
L'essentiel de la veille
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Supprimer le financement de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) serait "à la fois disproportionné et dangereux" et "mettrait en danger des centaines de milliers de vies", a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
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Israël a poursuivi ses frappes sur la bande de Gaza et tué plus de 120 Palestiniens en 24 heures, a indiqué le Hamas.
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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a assuré que l'armée avait détruit la majorité des "bataillons" du Hamas.
- Les rebelles houthis ont juré de riposter aux frappes aériennes américaine et britannique contre des dizaines de cibles au Yémen. Ces frappes sont menées en réponse aux attaques de ces insurgés soutenus par l'Iran contre des navires marchands en mer Rouge. .
- Sur le front diplomatique, des tractations se poursuivent pour parvenir à une seconde trêve. Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, se rend au Moyen-Orient pour soutenir les tractations sur une nouvelle trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
- Le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, également en tournée régionale pour œuvrer "en faveur d'un cessez-le-feu", a rencontré au Caire le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et son homologue Sameh Shoukry.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP