logo

La guerre continuera "jusqu'à ce que tous ses objectifs soient atteints", affirme Benjamin Netanyahu
L'armée israélienne a bombardé samedi la bande de Gaza pour une deuxième journée consécutive, après la fin d'une trêve d'une semaine avec le mouvement islamiste palestinien Hamas qui avait permis la libération d'otages et l'acheminement d'une aide d'urgence. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué que la guerre que mène Israël contre le Hamas dans l'enclave palestinienne se poursuivra jusqu'à ce que "tous ses objectifs soient atteints", notamment la destruction du Hamas.

L'essentiel :

  • L'armée israélienne a continué samedi ses bombardements massifs sur la bande de Gaza, pour une deuxième journée consécutive, depuis l'expiration d'une trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas qui avait permis la libération d'otages et l'acheminement d'une aide d'urgence.

  • La guerre que mène Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza se poursuivra jusqu'à ce que "tous ses objectifs soient atteints", notamment la destruction du mouvement islamiste palestinien, a affirmé samedi soir le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

  • Les négociateurs israéliens, qui poursuivaient au Qatar les discussions sur une nouvelle trêve avec le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, sont rentrés en Israël car le dialogue était "dans l'impasse", a indiqué le bureau du Premier ministre israélien.

  • L'État hébreu a confirmé la mort de cinq otages captifs dans la bande de Gaza, en donnant leurs noms, ajoutant avoir "informé les familles de leur décès".

  • Le ministère de la Santé du Hamas au pouvoir dans le territoire palestinien assiégé a fait état de 240 morts à Gaza, depuis la reprise des bombardements vendredi.

  • L'armée israélienne a mené des frappes nocturnes tôt samedi près de la capitale syrienne Damas, a annoncé le ministère syrien de la Défense sans faire de victimes dans l'immédiat.

  • Le Hezbollah, mouvement libanais allié du Hamas, a déclaré dans un communiqué qu'un de ses combattants avait été tué dans le sud du Liban samedi. La veille, le groupe qui a revendiqué des attaques contre Israël,  avait déjà déploré la mort de deux de ses membres lors de bombardements israéliens dans le sud du Liban, où un civil a également été tué. 

  • Israël a juré d'anéantir le Hamas après l'attaque menée le 7 octobre par le groupe palestinien dans le sud d'Israël, qui a fait 1 200 morts, et permis la prise en otage d'environ 240 personnes. En réponse à l'attaque du Hamas, Israël a mené une campagne de bombardements dans la bande de Gaza, où elle a ensuite lancé une offensive terrestre. Plus de 15 000 Palestiniens ont été tués depuis lors, selon les autorités locales.

Avec AFP et Reuters

L’essentiel du 1er décembre :

  • Le ministère de la Santé du mouvement islamiste a fait état d'au moins 178 morts et 589 blessés dans des "bombardements aériens sur des civils" depuis la reprise des hostilités avec Israël.

  • L'armée israélienne a déclaré vendredi avoir repris les combats contre le Hamas dans la bande de Gaza et a accusé le groupe palestinien d'avoir violé les termes de la trêve temporaire en vigueur depuis sept jours en tirant en direction du territoire israélien.

  • Les forces israéliennes ont confirmé la mort de cinq otages captifs dans la bande de Gaza, en donnant leurs noms, ajoutant avoir "informé les familles de leur décès".

  • Israël porte la responsabilité de "la reprise de la guerre et de l'agression" dans la bande de Gaza après avoir repoussé toutes les propositions sur de nouvelles libérations d'otages, a déclaré vendredi le mouvement islamiste palestinien.

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP