L'armée malienne a pris mardi Kidal aux séparatistes touareg, après des années d'absence de cette ville stratégique devenue un enjeu majeur de souveraineté pour l'Etat central. La prise de Kidal est un succès symbolique significatif pour les colonels qui ont pris par la force en 2020 la direction de ce pays confronté depuis 2012 à la propagation jihadiste et à une crise sécuritaire et politique profonde. Elle a été saluée par un certain nombre de partis et organisations.
Également dans l'actualité : à deux jours de la présidentielle, Madagascar est plongée dans une profonde crise électorale. Des manifestations de rue contre la tenue du scrutin sont quasi-quotidiennes et tournent régulièrement en affrontement avec les forces de l’ordre. De nombreuses voix demandent la suspension d’un processus électoral jugé illégitime et injuste, qui favoriserait le président sortant Andry Rajoelina. Au point où de nombreux observateurs se demandent si l’élection aura bien lieu jeudi 16 novembre.
Enfin, en RD Congo, le président Félix Tshisekedi a prononcé son discours annuel à la nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès. Un discours qui prend des airs de campagne puisqu’il est prononcé à quelques jours du lancement officiel de la campagne électorale. A cette occasion, le chef de l’Etat a passé en revue les réalisations de son quinquennat sur tous les secteurs du pays - éducation, santé, environnement -, et a dénoncé une fois de plus "l’agression rwandaise". Il a aussi lancé un appel au vote pour les élections annoncées par la Ceni le 20 décembre.