
Au Burkina Faso, au moins 70 civils ont été tués le 5 novembre dans l'attaque du village de Zaongo, dans le nord du pays, a déclaré lundi le parquet. Une équipe d'enquêteurs a été dépêchée sur place samedi. La plupart des victimes étaient des enfants et des personnes âgées. Pour en parler, nous recevons Ahmed Newton Barry, journaliste burkinabè et ancien président de la Commission électorale.
Également dans l'actualité : au Mali, l'armée et la rébellion touareg se sont livrées à de nouveaux combats dimanche dans la région de Kidal, bastion des séparatistes et enjeu majeur de souveraineté. Chacun dit avoir pris l'avantage sur l'autre au cours de ces affrontements, généralement localisés par différentes sources à quelques dizaines de kilomètres de Kidal. Aucun bilan humain, matériel ou tactique n'a pu être établi de manière indépendante.
Enfin, à Madagascar, a quelques jours de la présidentielle, les coupures d'électricité s'intensifient. Mettre fin aux délestages, c'est pourtant une promesse qui revient régulièrement durant les campagnes électorales. Mais cinq ans après l'élection du président Andry Rajoelina, malgré l'intervention de la Banque Mondiale pour redresser une société en faillite, les coupures programmées communément appelées délestages n'ont jamais été aussi nombreuses, ce qui empoisonne la vie des habitants.