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Entre 350 000 et 400 000 personnes sont encore dans le nord de la bande de Gaza
Entre 800 000 et un million de personnes se sont déplacées vers le sud de la bande de Gaza, tandis que 350 000 à 400 000 personnes se trouvent encore dans le nord de l'enclave, selon l'envoyé spécial américain aux Moyen-Orient. Le chef de la diplomatie américaine et ses homologues arabes se sont opposés sur la perspective d'un cessez-le-feu. Le Hamas a suspendu l'évacuation des étrangers et binationaux depuis Gaza vers l'Égypte. Voici le fil du 4 novembre.

Ce live n'est plus alimenté. Cliquez ici pour retrouver notre couverture de l'actualité à Gaza.

​​​​​L'essentiel du 4 novembre : 

  • L'envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, David Satterfield, a déclaré qu'entre 800 000 et un million de personnes s'étaient déplacées vers le sud de la bande de Gaza, tandis que 350 000 à 400 000 personnes restaient dans le nord de l'enclave.

  • Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s'est rendu en Jordanie où il a rencontré ses homologues de pays arabes, et réitéré que les efforts pour épargner les civils palestiniens et accélérer l'envoi d'aides seraient "facilités par des pauses humanitaires". Il a néanmoins redit que son pays considérait qu'un cessez-le-feu ne ferait que "garder en place le Hamas". Face à lui, le ministre jordanien des Affaires étrangères, a appelé "à mettre fin à la guerre" à Gaza parlant de "crimes de guerre" d'Israël. "On n'accepte pas la notion d'auto-défense", a-t-il dit, tandis que son homologue égyptien a exigé un "cessez-le-feu immédiat et sans conditions".
  • Le gouvernement du Hamas a suspendu l'évacuation des étrangers et des binationaux vers l'Égypte en raison du refus d'Israël de laisser partir des blessés palestiniens vers des hôpitaux égyptiens. "Aucun détenteur de passeport étranger ne pourra quitter la bande de Gaza avant que les blessés qui doivent être évacués des hôpitaux du nord de la bande de Gaza puissent être transportés vers le terminal de Rafah", point de passage entre le territoire palestinien et l'Égypte, a indiqué le responsable sous couvert d'anonymat.
  • Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu'il rompait tout contact avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et a rappelé son ambassadeur en Israël. "Netanyahu n'est plus quelqu'un avec qui nous pouvons parler. Nous avons fait une croix sur lui", a affirmé Recep Tayyip Erdogan, selon les médias turcs.

  •  Israël va "trouver" et "éliminer" le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar, a prévenu Yoav Gallant, le ministre de la Défense israélien. Pour la première fois depuis le début de cette guerre déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, s'est rendu dans la bande de Gaza assiégée pour une visite aux troupes qui livrent des combats acharnés aux combattants du Hamas

  • En France, une jeune femme de confession juive a été blessée par arme blanche à son domicile à Lyon, a indiqué le parquet. Selon le ministère public, "le passage à l'acte pourrait être motivé par un mobile antisémite". Une enquête pour "tentative de meurtre" a "été ouverte. Le parquet a précisé que les jours de la victime ne sont pas en danger et qu'"aucune interpellation" n'a eu lieu à ce stade. Une croix gammée a été retrouvée taguée sur sa porte. 

  • Selon un bilan publié samedi par le gouvernement du Hamas, 9 488 personnes, essentiellement des civils dont 3 900 enfants, ont été tuées par les frappes israéliennes dans la bande de Gaza. L'armée israélienne a indiqué de son côté qu'au moins 345 soldats avaient été tués depuis le 7 octobre.  

  • 22 h 30 : Joe Biden fait état de progrès dans l'obtention de la "pause humanitaire" à Gaza

Le président américain Joe Biden a fait état de progrès dans l'obtention de la "pause humanitaire" réclamée par Washington dans les combats entre Israël et le Hamas à Gaza, censée aider à protéger les civils et à acheminer davantage d'aide vers la bande de Gaza assiégée.

Interrogé sur l'existence de progrès à ce sujet, Joe Biden a répondu "oui", à sa sortie d'une église du Delaware, levant le pouce, avant de monter dans son véhicule, alors même que les bombardements aériens israéliens contre le territoire palestinien contrôlé par le Hamas continuent.

  • 21 h 53 : en Israël, les familles et soutiens des otages accentuent la pression sur Benjamin Netanyahu 

Une manifestation des familles et soutiens des otages enlevés par le Hamas a rassemblé ce soir plusieurs milliers de personnes à Tel-Aviv, exigeant du Premier ministre Benjamin Netanyahu davantage d'efforts pour leur libération, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Près d'un mois après les attaques meurtrières du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre, plusieurs centaines de personnes ont également manifesté à Jérusalem pour exiger la démission du Premier ministre qu'ils jugent "responsable et coupable" des défaillances dans la gestion du pays.

"Les familles des otages et des disparus ne rentreront pas chez elles tant que tous les otages ne seront pas chez eux", affirme le Forum des familles des otages et disparus qui a appelé au rassemblement à Tel-Aviv, devant le ministère de la Défense.

  • 21 h 31 : des milliers de manifestants à Washington demandent un "cessez-le-feu" à Gaza

Brandissant des drapeaux palestiniens et portant pour beaucoup le traditionnel keffieh, des milliers de personnes, jeunes pour la plupart, et de familles, se sont réunies à Washington au 29ème jour de la guerre entre Israël et le Hamas, pour demander à "mettre fin tout de suite au siège de Gaza", rapporte une correspondante de l'AFP.

"Nous te disons non, Joe le génocidaire", clamaient des manifestants, en référence au président démocrate Joe Biden. "Nous sommes autant des humains que les Ukrainiens", "Biden Biden, tu ne peux pas te cacher, tu as approuvé un génocide", pouvait-on lire sur les pancartes.

L'administration de Joe Biden a manifesté son soutien sans faille à son allié israélien à la suite de l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre. Le gouvernement américain a rejeté les appels à un "cessez-le-feu", appelant plutôt à des "pauses humanitaires".

Incredible scene here at Freedom Plaza right now. As speeches kick off, tens of thousands prepare to #MarchOnWashington.

In our thousands, in our millions WE ARE ALL PALESTINIAN 🇵🇸🇵🇸🇵🇸 pic.twitter.com/rE5OTWDI6D

— Palestinian Youth Movement (@palyouthmvmt) November 4, 2023
  • 21 h 30 : la branche armée du Hamas dit que plus de 60 otages sont portés disparus 

La branche armée du Hamas a déclaré que plus de 60 otages étaient portés disparus après les frappes aériennes israéliennes menées à Gaza. Abou Oubaïda, le porte-parole des Brigades Ezzedine al Qassam, a également indiqué, dans un message diffusé sur Telegram, que les corps de 23 otages israéliens étaient coincés sous les décombres.

"Il semble que nous ne pourrons jamais les atteindre en raison de l'agression brutale de l'occupant contre Gaza", a-t-il déclaré. Reuters n'a pas été en mesure de vérifier ces déclarations.

  • 20 h 56 : des milliers de personnes manifestent à travers le monde en soutien aux Palestiniens

Des milliers de personnes ont participé, en Europe et ailleurs, à des rassemblements en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza, frappés par les bombardements israéliens en représailles à l'attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre.  

À Londres, selon la police, ils étaient 30 000 manifestants à Trafalgar Square pour le quatrième samedi consécutif. En Allemagne, les manifestations ont rassemblé plus de participants que prévu. Ils étaient 17 000 à Düsseldorf, et 9 000 à Berlin, où ils se sont rassemblés sur la célèbre Alexander Platz, souvent en famille avec leurs enfants.  

Des milliers de personnes ont également manifesté en France, dont 19 000 à Paris selon la police, où le cortège était coloré de très nombreux drapeaux palestiniens et de pancartes clamant "Free Palestine" ("Libérez la Palestine"). Une quarantaine d'autres rassemblements avaient été annoncés dans toute la France. Ils ont notamment réuni 5 000 personnes à Lyon et 1 500 à Strasbourg selon la police, aux cris de "Israël terroriste, Macron complice !".

En Iran, des centaines de rassemblements, selon les médias d'Etat, ont été organisés pour dénoncer les États-Unis et Israël et soutenir les Palestiniens à l'occasion de la commémoration annuelle de la prise d'otages de l'ambassade américaine à Téhéran en 1979. "A bas l'Amérique, à bas Israël!", ont scandé les manifestants, dont de nombreux écoliers et étudiants, devant l'ex-ambassade dans le centre de Téhéran. 

Au Sénégal, devant la grande mosquée de Dakar, une manifestation de soutien aux Palestiniens a mobilisé environ 200 personnes. Une manifestation a également eu lieu à Lahore, au Pakistan, dont les participants brandissaient des pancartes "Save Gaza !" et des drapeaux palestiniens.

Entre 350 000 et 400 000 personnes sont encore dans le nord de la bande de Gaza
  • 20 h 54 : le Hamas suspend l'évacuation des étrangers et binationaux vers l'Égypte

Le gouvernement du Hamas a suspendu l'évacuation des étrangers et des binationaux vers l'Égypte en raison du refus d'Israël de laisser partir des blessés palestiniens vers des hôpitaux égyptiens, a indiqué un responsable de l'administration des points de passage.

"Aucun détenteur de passeport étranger ne pourra quitter la bande de Gaza avant que les blessés qui doivent être évacués des hôpitaux du nord de la bande de Gaza puissent être transportés vers le terminal de Rafah", point de passage entre le territoire palestinien et l'Égypte, a indiqué le responsable sous couvert d'anonymat.

Une source au sein des services de sécurité égyptiens a confirmé à l'AFP qu'"aucun blessé ou détenteur d'un passeport étranger n'est arrivé au terminal égyptien" de Rafah samedi. Les traversées ont été suspendues, a ajouté cette source, "après le bombardement d'ambulances qui transportaient des blessés en route vers le terminal égyptien".

  • 20 h 12 : un responsable émirati plaide pour la désescalade via les liens économiques

Les pays du Moyen-Orient doivent continuer à utiliser les échanges commerciaux et les liens économiques "comme un moyen de faire baisser les tensions", malgré la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, a déclaré un haut responsable des Émirats arabes unis.

Les Émirats, riche État du Golfe, ont normalisé leurs relations avec Israël en 2020, dans le cadre des accords dit d'Abraham négociés par les États-Unis, incluant aussi Bahreïn et le Maroc, en mettant en avant les avantages économiques d'un tel accord. Le pays a également renoué avec la Turquie, l'Iran et la Syrie.

"Des acteurs nationaux essayent d'utiliser l'économie comme un moyen de faire baisser les tensions, et il n'y a aucune raison de s'éloigner de cette ligne de conduite", a déclaré Anwar Gargash, premier conseiller du président émirati, lors d'une conférence à Abu Dhabi.

  • 19 h 46 : le chef d'état-major israélien a inspecté ses troupes à Gaza pour la première fois

Le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, s'est rendu dans la bande de Gaza pour une visite aux troupes, une première depuis le début de la guerre contre le Hamas au pouvoir dans le petit territoire palestinien.

  • 19 h 25 : l'AFP réclame une enquête après la frappe contre son bureau de Gaza

L'Agence France-Presse a demandé samedi à Israël "une enquête approfondie et transparente sur la responsabilité exacte de son armée", après la frappe qui a gravement endommagé jeudi son bureau de la ville de Gaza, pilonnée depuis des semaines.

L'AFP "a pris note des dernières déclarations d'un porte-parole de l'armée israélienne évoquant une frappe de Tsahal à proximité (du bureau de l'AFP) qui pourrait avoir provoqué des débris". 

Toutefois, "ces seules déclarations ne permettent pas à ce stade d'expliquer l'ampleur des dégâts occasionnés au bureau de l'AFP", situé au sommet d'un immeuble de 11 étages, a affirmé l'agence. 

  • 19 h 18 : en France, une femme blessée par arme blanche, un possible "mobile antisémite"

Une jeune femme de confession juive a été blessée par arme blanche à son domicile à Lyon, a indiqué le parquet, selon qui "le passage à l'acte pourrait être motivé par un mobile antisémite".

Une enquête pour "tentative de meurtre" a "été ouverte, indique-t-il encore, précisant que les jours de la victime ne sont pas en danger et qu'"aucune interpellation" n'a eu lieu à ce stade.

  • 18 h 36 : Israël "trouvera" le chef du Hamas à Gaza et "l'éliminera", selon le ministre de la Défense

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a affirmé qu'Israël "trouvera" et "éliminera" le chef du Hamas palestinien dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar.

"Nous allons trouver Sinouar et nous allons l'éliminer", a affirmé Yoav Gallant lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv.

  • 18 h 08 : la démission d'un haut responsable de l'ONU, symbole d'un monde divisé sur l'offensive à Gaza

Craig Mokhiber, directeur du bureau de New York du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme, a remis sa démission fin octobre pour dénoncer les bombardements israéliens sur Gaza, qualifiés de "génocide", ainsi que la "complicité" des gouvernements occidentaux. Peu relayée dans les médias francophones, sa lettre de démission fait le tour des réseaux sociaux. Plus d'informations dans notre article ci-dessous :

  • 17 h 48 : le chef du Hamas a rencontré le guide suprême iranien 

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a rencontré dernièrement le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'une visite à Téhéran, a déclaré un responsable du groupe armé palestinien, Oussama Hamdan, dans des propos diffusés par la télévision al Mayadeen.

  • 16 h 19 : Antony Blinken réaffirme que les États-Unis sont en faveur de "pauses humanitaires"

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a réitéré que les États-Unis étaient en faveur de "pauses humanitaires" dans le conflit entre Israël et le Hamas.

"Les États-Unis estiment que tous ces efforts seront facilités par ces pauses humanitaires", a déclaré Antony Blinken lors d'une conférence de presse à Amman en parlant des efforts pour épargner les civils palestiniens et accélérer l'envoi d'aide dans la bande de Gaza.

Néanmoins, le chef de la diplomatie américaine a estimé qu'un cessez-le-feu à Gaza ne ferait que "garder le Hamas en place" et permettrait aux combattants de se regrouper et de commettre de nouveaux actes similaires aux attaques du 7 octobre. 

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Al-Safadi, a appelé "à mettre fin à la guerre" à Gaza parlant de "crimes de guerre" d'Israël. "On n'accepte pas la notion d'auto-défense", a-t-il dit, tandis que son homologue égyptien, Sameh Choukri, exigeait un "cessez-le-feu immédiat et sans conditions".

  • 15 h 01 : l'attaque aérienne sur une école de Gaza a fait au moins 15 morts, selon un nouveau bilan

L'attaque aérienne israélienne à Gaza sur une école gérée par l'ONU abritant des personnes déplacées du camp de réfugiés de Jabaliya a fait au moins 15 morts et plusieurs dizaines de blessés, a déclaré Mohammad Abu Selmeyah, le directeur de l'hôpital Al-Shifa.

"Il y a 15 martyrs et on s'attend à ce que le nombre augmente", a déclaré Mohammad Abu Selmeyah, qui est également un responsable du ministère de la Santé dans l'enclave dirigée par le Hamas.

  • 14 h 28 : la guerre au Proche-Orient "détourne l'attention" de l'Ukraine, dit Volodymyr Zelensky

"Il est évident que la guerre au Proche-Orient, ce conflit, détourne l'attention" de la guerre opposant l'Ukraine à la Russie, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse à Kiev avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

  • 13 h 49 : "Une action militaire qui n'a pas d'objectif politique n'a pas de sens", assure Pascal Boniface sur France 24

"Bien sûr, Israël peut bien détruire les infrastructures du Hamas, tuer de nombreux responsables du Hamas mais, si rien ne suit par la suite, que se passera t-il ? Le Hamas ou, certains le craignent, une organisation qui sera encore plus radicale, prendra la suite faute de réponse politique", affirme Pascal Boniface, directeur de l’Iris, sur l'antenne de France 24.

Entre 350 000 et 400 000 personnes sont encore dans le nord de la bande de Gaza
  • 13 h 26 : Antony Blinken va se rendre en Turquie après sa visite en Israël et en Jordanie

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken se rendra en Turquie dimanche et lundi dans le cadre d'une tournée au Proche-Orient en pleine intensification du conflit entre Israël et le Hamas, a indiqué le département d'État.

Antony Blinken se trouve samedi en Jordanie pour des discussions avec les partenaires arabes des États-Unis, après s'être rendu vendredi en Israël.

  • 13 h 05 : entre 350 000 et 400 000 personnes sont encore dans le nord de la bande de Gaza, selon l'envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient

L'envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, David Satterfield, a déclaré qu'entre 800 000 et un million de personnes s'étaient déplacées vers le sud de la bande de Gaza, tandis que 350 000 à 400 000 personnes restaient dans le nord de l'enclave.

S'adressant à des journalistes dans la capitale jordanienne, Amman, il a déclaré qu'il n'y avait aucun cas enregistré d'interdiction ou de saisie de l'aide par le Hamas.

"L'Unrwa (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) a eu accès au carburant des dépôts de Gaza pour les camions d'aide, la désalinisation et les hôpitaux du sud de la bande de Gaza", a-t-il indiqué.

  • 11 h 50 : le ministère de la Santé du Hamas annonce un bilan de 9 488 morts

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que 9 488 personnes, dont 3 900 enfants, avaient été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël le 7 octobre. Selon ce bilan, 2 509 femmes figurent aussi parmi les morts recensés.

  • 11 h 38 : Benjamin Netanyahu n'est "plus quelqu'un avec qui on peut parler", affirme Recep Tayyip Erdogan

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu'il rompait tout contact avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en raison des actions perpétrées par Israël dans la bande de Gaza.

"Netanyahu n'est plus quelqu'un avec qui nous pouvons parler. Nous avons fait une croix sur lui", a affirmé Recep Tayyip Erdogan, selon des propos rapportés par les médias turcs.

Peu après, la Turquie a annoncé le rappel de son ambassadeur en Israël, Sakir Ozkan Torunlar, pour consultations, compte tenu "de la tragédie humanitaire en cours à Gaza causée par les attaques incessantes d'Israël contre des civils et le refus d'Israël (d'accepter) un cessez-le-feu", a indiqué le ministère turc des Affaires étrangères.

  • 11 h 21 : le ministère de la Santé du Hamas annonce 12 morts dans une école de l'ONU après un bombardement israélien

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé que 12 personnes avaient été tuées dans un bombardement israélien ayant touché une école de l'ONU où s'abritent des déplacés, dans un camp de réfugiés de la bande de Gaza.

"Douze martyrs et au moins 54 blessés jusqu'à maintenant dans un bombardement visant l'école Al-Fakhoura qui abrite des milliers de déplacés dans le camp de réfugiés de Jabaliya", a indiqué cette source, peu après avoir annoncé cette frappe menée par "l'occupation (Israël, NDLR)".

  • 11 h 06 : l'ONU déplore une "forte hausse de la haine" dans le monde depuis le 7 octobre

Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Volker Türk, a déploré une "forte hausse de la haine" dans le monde depuis les attaques du Hamas le 7 octobre.

"L'impact de cette crise (...) a eu des répercussions partout, déshumanisant à la fois les Palestiniens et les juifs. Nous assistons à une augmentation importante des discours de haine, de la violence et de la discrimination, à un approfondissement des fractures sociales et de la polarisation", a regretté Volker Türk dans un communiqué.

.@volker_turk strongly deplores sharp rise in hatred globally - incl anti-Semitism & Islamophobia, while expressing concerns about restrictions on protests & free expression over the conflict in #Israel & #Gaza.
"The law must guide us on protecting human rights."… pic.twitter.com/JRBqjSlPRZ

— UN Human Rights (@UNHumanRights) November 4, 2023
  • 10 h 51 : des centaines de rassemblements en Iran contre les États-Unis et Israël

Des centaines de rassemblements, selon les médias d'État, ont été organisés en Iran pour dénoncer les États-Unis et Israël et soutenir les Palestiniens à l'occasion de la commémoration annuelle de la prise d'otages de l'ambassade américaine à Téhéran, en 1979.

"À bas l'Amérique, à bas Israël !", ont scandé les manifestants, dont de nombreux écoliers et étudiants, devant l'ex-ambassade dans le centre de Téhéran, où des drapeaux des deux pays ont été piétinés et brûlés, ont constaté des journalistes de l'AFP. Des effigies moquant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Joe Biden étaient également brandies.

Selon les médias officiels, des manifestations organisées par les autorités se sont déroulées dans 1 200 villes du pays, notamment à Mashhad (nord-est), Ispahan (centre) et Chiraz (sud).

Près d'un mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, de nombreux manifestants brandissaient le drapeau palestinien, ainsi que celui du Hezbollah, le mouvement libanais pro-iranien.

  • 10 h 37 : selon un nouveau bilan du Quai d'Orsay, 39 Français ont été tués en Israël et neuf sont disparus

Le bilan des victimes françaises tuées dans les attaques du Hamas contre Israël s'est de nouveau alourdi avec désormais 39 morts recensés et toujours neuf disparus, a annoncé le Quai d'Orsay.

"La France déplore le décès tragique de nouveaux ressortissants français, ce qui porte à 39 le bilan des victimes françaises dans les attaques terroristes menées par le Hamas contre Israël", a annoncé le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué, précisant que "neuf compatriotes sont toujours portés disparus", dont certains sont otages du Hamas.

#Israël | La France déplore le décès tragique de nouveaux ressortissants français, ce qui porte à 39 le bilan des victimes françaises dans les attaques terroristes menées par le Hamas contre Israël. Nous adressons nos condoléances à leurs proches.

Déclaration intégrale ➡️… pic.twitter.com/7UVzy8e1bB

— France Diplomatie🇫🇷🇪🇺 (@francediplo) November 4, 2023
  • 10 h 29 : "Ils nous écrasaient la tête", témoignent des travailleurs gazaouis qui accusent des soldats israéliens de les avoir humiliés

Israël a commencé à libérer, vendredi, des milliers de travailleurs gazaouis qui étaient retenus prisonniers en Israël et en Cisjordanie. Ceux-ci ont été renvoyés à Gaza sous les bombes.

Les Observateurs de France 24 ont pu obtenir des témoignages de certains d'entre eux. Ils accusent les soldats israéliens de les avoir humiliés, menottés et passés à tabac.

Avertissement : certaines images peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes ainsi que des personnes non averties.

  • 10 h 18 : frappes israéliennes sur des positions du Hezbollah après des tentatives de tirs, selon l'armée israélienne

L'armée israélienne a annoncé avoir frappé "deux cellules terroristes" et un "poste d'observation" du Hezbollah en réponse à des tentatives de tirs depuis le Liban en direction du territoire israélien.

"En réponse à deux cellules terroristes qui tentaient de tirer depuis le Liban en direction du territoire israélien, l'armée israélienne a frappé les cellules et un poste d'observation du Hezbollah", a indiqué l'armée dans un communiqué.

L'armée a également indiqué avoir répliqué à des tirs de mortiers en provenance du Liban vers des localités situées "dans le nord d'Israël", précisant que ceux-ci n'avaient pas fait de blessés.

  • 8 h 45 : frappes israéliennes sur une ambulance, à Khan Younès, sur l'Institut français... le point sur la situation à Gaza

Une frappe israélienne ayant visé vendredi une ambulance à l'entrée du plus grand hôpital de Gaza a fait 15 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas. Dans le sud de la bande de Gaza, où s'est réfugiée une grande partie de la population, des frappes ont aussi touché des civils à Khan Younès.

Une autre frappe a aussi touché l'Institut français dans l'enclave palestinienne, provoquant l'"incompréhension" du Quai d'Orsay.

Par ailleurs, les civils ont recours à l'eau de mer pour se laver, l'eau potable étant devenue une denrée rare.

L'ONU réclame un fond d'urgence de 1,2 milliard de dollars pour les Palestiniens.

Entre 350 000 et 400 000 personnes sont encore dans le nord de la bande de Gaza
  • 7 h 39 : Antony Blinken va rencontrer le roi Abdallah II de Jordanie et des ministres de plusieurs pays arabes

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken doit rencontrer samedi le roi Abdallah II de Jordanie, au lendemain d'une visite éclair en Israël d'où il est reparti sans avoir obtenu de "pauses humanitaires" dans la guerre Israël-Hamas.

Antony Blinken, qui est arrivé vendredi soir à Amman, doit également participer à une réunion ministérielle avec plusieurs pays arabes et avoir un entretien bilatéral avec le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Al-Safadi.

La diplomatie jordanienne a confirmé vendredi soir la tenue de cette réunion avec les ministres des Affaires étrangères d'Égypte, d'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Qatar, outre la Jordanie et les États-Unis.

Dans un communiqué, le ministère jordanien des Affaires étrangères a précisé qu'un représentant de l'Autorité palestinienne participerait à la réunion, qui se penchera également sur les "répercussions (...) de l'escalade dangereuse qui menace la sécurité dans toute la région".

Entre 350 000 et 400 000 personnes sont encore dans le nord de la bande de Gaza
  • 5 h 42 : l'ONU condamne la frappe israélienne à Gaza contre une ambulance

L'ONU a condamné le bombardement d'une ambulance vendredi à Gaza, une frappe confirmée par l'armée israélienne qui a déclaré avoir visé des membres du Hamas utilisant le véhicule, ce qu'a démenti l'organisation islamiste palestinienne. Selon le ministère de la Santé du Hamas, la frappe a fait 15 morts et 60 blessés.

"Je suis horrifié", a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué, ajoutant : "Les images des corps éparpillés dans la rue devant l'hôpital sont déchirantes."

"Le convoi consistait en cinq ambulances", dont une du ministère de la Santé du Hamas et une du Croissant-Rouge, a précisé le Croissant-Rouge dans un communiqué, selon lequel le bombardement s'est produit à une distance de deux mètres de l'entrée de l'hôpital Al-Chifa, le plus grand de Gaza. Une seconde ambulance a été ciblée à "environ un kilomètre de l'hôpital" et des blessés ont été constatés, a ajouté l'organisation humanitaire.

L'aviation israélienne "a frappé une ambulance qui a été identifiée par les forces comme étant utilisée par une cellule terroriste du Hamas à proximité de leur position dans la zone de combat", a affirmé l'armée israélienne dans un communiqué.

Les affirmations d'Israël "sur la présence de combattants à l'intérieur des ambulances ciblées sont fausses, et ce sont de nouveaux mensonges qui viennent s'ajouter aux mensonges constants (...) utilisés pour justifier ses crimes", a démenti le Hamas dans un communiqué publié sur Telegram.

  • 1 h 16 : le bilan humain revu à la hausse pour la frappe israélienne sur une ambulance

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que la frappe israélienne ayant visé vendredi une ambulance à l'entrée du plus grand hôpital de Gaza avait fait 15 morts, Israël confirmant avoir ciblé le véhicule, utilisé, selon lui, "par une cellule terroriste du Hamas".

Quinze personnes sont mortes et 60 blessées, a affirmé le ministère gouverné par le mouvement islamiste palestinien, après un précédent bilan de 13 morts et 26 blessés.

Selon son porte-parole Ashraf al-Qidreh, l'ambulance faisait partie d'un convoi qui transportait "plusieurs blessés en route pour être hospitalisés en Égypte".

  • 0 h 39 : le bombardement d'une école dans le nord de Gaza a fait au moins 20 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas

Vingt personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées dans une attaque "visant" une école dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé tôt le ministère de la Santé du Hamas dans le territoire palestinien.

"Vingt martyrs et des dizaines de blessés sont arrivés à l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza après l'attaque ciblée d'une école transformée en camp de fortune pour les personnes déplacées dans la zone d'al-Saftaoui, dans le nord de la bande de Gaza", a déclaré le ministère de la Santé dans un communiqué. "Plusieurs obus de mortier de chars sont tombés sur l'école, qui a été directement visée", a-t-il ajouté.

  • L'essentiel du 3 novembre

Le bureau de l'AFP dans la bande de Gaza, territoire pilonné sans répit par l'armée israélienne, a été gravement endommagé par une frappe, tout comme l'Institut français de Gaza, provoquant "l'incompréhension" du Quai d'Orsay, qui a demandé des explications à l'État hébreu.

Une frappe israélienne ayant visé une ambulance à l'entrée du plus grand hôpital de Gaza a fait 13 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas. Israël a confirmé avoir ciblé le véhicule, utilisé, selon lui, "par une cellule terroriste du Hamas".

Emmanuel Macron a annoncé la tenue d'une "conférence humanitaire" le 9 novembre à Paris, affirmant par ailleurs que "la lutte contre le terrorisme ne justifie pas de sacrifier des civils". Cette réunion se déroulera dans le cadre du Forum de Paris sur la paix.

Dans son premier discours depuis le 7 octobre, le leader du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a menacé d'une extension régionale du conflit entre Israël et le Hamas. Il a également averti les États-Unis d'arrêter "l'agression à Gaza" s'ils veulent empêcher une guerre régionale. Hassan Nasrallah a, en outre, prévenu que "toutes les options" étaient ouvertes pour un élargissement du conflit sur le front libanais avec Israël.

À Tel-Aviv, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a affirmé qu'il fallait "faire plus" pour protéger les civils, lors de sa deuxième tournée au Proche-Orient depuis le début de la guerre. Il a notamment plaidé pour des "pauses humanitaires" lors d'un entretien avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Celui-ci a indiqué peu après qu'il refusait toute "trêve temporaire" sans "la libération des otages" enlevés par le Hamas.