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Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, est arrivé vendredi en Turquie, première étape d'une nouvelle tournée au Moyen-Orient pendant laquelle il entend plaider pour une aide accrue à Gaza et tenter d'éviter l'embrasement régional. Sur le terrain, Israël poursuit ses bombardements et ses opérations au sol dans la bande de Gaza, à l'approche de la date marquant les trois mois du conflit l'opposant au Hamas. Voici le fil du 5 janvier 2024.

L'essentiel à retenir

  • Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est arrivé en Turquie, première étape d'une nouvelle tournée au Moyen-Orient prévue pour durer jusqu'au 10 janvier pendant laquelle il entend plaider pour une aide accrue à Gaza et va tenter d'éviter l'embrasement régional.

  • Le Liban a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l'ONU au sujet de l'assassinat – dans une frappe imputée à Israël – du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, dans la capitale Beyrouth, le qualifiant de "phase la plus dangereuse" des attaques israéliennes contre le pays.

  • Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a également affirmé qu'une riposte à la frappe israélienne sur son fief de la banlieue sud de Beyrouth était "inéluctable" sur "le champ de bataille".

  • Israël poursuit ses bombardements et ses opérations au sol à Gaza, à l'approche de la date marquant les trois mois du conflit l'opposant au Hamas palestinien, auquel un plan que doit examiner le gouvernement israélien entend ne laisser aucune place dans l'après-guerre.

L'essentiel de la veille

  • Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a présenté jeudi soir son premier plan de "l'après-guerre" dans la bande de Gaza selon lequel il n'y aurait "ni Hamas" ni "administration civile israélienne" en place dans le territoire palestinien au terme des combats.

  • De nouveaux bombardements de l'armée israélienne sur la bande de Gaza ont fait des dizaines de morts jeudi, selon le Hamas. L'armée israélienne dit avoir visé notamment des "terroristes qui voulaient placer un engin explosif près de soldats" et un dépôt d'armes du Hamas à Khan Younès.

  • L'armée israélienne a annoncé que trois Israéliens portés disparus depuis le 7 octobre sont retenus en otage dans la bande de Gaza, portant à 132 le nombre de personnes toujours aux mains du mouvement.

  • À Beyrouth, au Liban, plus d'un millier de personnes ont assisté jeudi aux obsèques de Saleh al-Arouri, numéro deux du Hamas tué dans une frappe attribuée à Israël dans la capitale libanaise.

  • En mer Rouge, où les rebelles houthis multiplient les attaques pour freiner le trafic maritime, un drone naval chargé d'explosifs a explosé jeudi soir sans faire de blessés, a annoncé un responsable américain.

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP

Avec AFP et Reuters