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Le numéro deux du Hamas tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth
Le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, a été tué mardi dans une frappe de drone attribuée à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth, ravivant les craintes d'une extension du conflit opposant à Gaza le Hamas et Israël. "L'assassinat ne restera pas impuni", a prévenu le Hezbollah libanais ; le Hamas "ne sera jamais vaincu", a réagi de son côté le mouvement palestinien. Voici le fil du 2 janvier 2024.

L'essentiel à retenir

  • Le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, ainsi que plusieurs autres cadres du mouvement islamiste palestinien ont été tués mardi soir dans une frappe de drone israélienne en périphérie de Beyrouth. Réagissant à cette attaque, le Hamas a assuré qu'il "ne sera(it) jamais vaincu". Le Hezbollah a promis de son côté que cet "assassinat" ne resterait pas "impuni". L'armée israélienne dit être prête à "tout scénario" après cette attaque.

  • Le gouvernement israélien a annoncé qu'il allait contester devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye les accusations de génocide portées par l'Afrique du Sud dans le cadre de la guerre contre le Hamas à Gaza.

  • Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé que ses locaux à Khan Younès avaient été visés par des frappes israéliennes. Selon le ministère de la Santé du Hamas, elles ont fait quatre morts, dont un nourrisson, et plusieurs blessés.
  • Des soldats israéliens ont tué cinq militants palestiniens lors d'échanges de tirs en Cisjordanie, a déclaré l'armée israélienne. Les forces de sécurité israéliennes ont multiplié les raids en Cisjordanie depuis l'attaque menée le 7 octobre par le Hamas dans le sud d'Israël.
  • Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22 185 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.

L'essentiel de la veille

  • Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé lundi que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 21 978 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.

  • L'armée israélienne a déclaré avoir tué Adel Mismah dans une frappe aérienne sur la ville de Deir al-Balah à Gaza. Ce commandant régional des forces d'élite Nukhba du Hamas est accusé par Israël d'avoir "participé" à l'attaque du Hamas le 7 octobre.

  • Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a appelé à un retour de colons juifs à Gaza, après la guerre en cours, et à "encourager" la population palestinienne à émigrer, au lendemain d'un appel similaire d'un autre ministre d'extrême droite.
  • Israël a prévenu que la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza allait se poursuivre "tout au long" de l'année 2024. Le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, a annoncé dimanche soir aux troupes que certains réservistes feraient une pause dans la guerre, afin de se préparer à des "combats prolongés".

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP