A la Une du mercredi 1er novembre, la colère de la presse arabe après le bombardement du camp de réfugiés de Jabalya à Gaza, les troubles en interne chez les travaillistes britanniques et deux petites histoires françaises rocambolesques.
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A la Une de La Stampa, "Massacre dans le camp de réfugiés". En première page de La Reppublica, "L'enfer de Jabalya", accompagnée d'une photo d'un cratère causé par un bombardement israélien. La presse italienne, dans son ensemble, s’inquiète d’une escalade dans l’horreur. Dans la presse arabe, les mots utilisés sont très forts. Pour L’Orient Le jour, cette guerre est une "Nouvelle Nakba en marche". La Nakba, la "catastrophe", en arabe fait référence au départ forcé des Palestiniens de leurs terres lors de la création de l'Etat d’Israël en 1948, un traumatisme encore prégnant, rappelle le quotidien libanais francophone. De son côté, le quotidien An Nahar décrit, en Une, une situation équivalent à un "cimetière à ciel ouvert". Pour Al Arabi Al Jadid, les "Gazaouis ont deux choix : soit un départ forcé, soit leur "extermination". Aux Emirats arabes unis, The National estime que les bombardements répétés de la bande de Gaza ont fait perdre à Israël une partie du soutien de la communauté internationale.
Ce soutien peut avoir des conséquences à l'étranger. Au Royaume-Uni, le Parti travailliste connaît une vague de turbulences en interne, causé par le soutien de son numéro un, Keir Starmer, à Israël. Ses prises de positions ont semé la confusion, écrit le New Stateman. En donnant sa préférence à "une pause humanitaire [...] et non à un cessez-le-feu", il s’est attiré les foudres de poids lourds du parti. Notamment de Sadiq Khan, le maire de Londres, très apprécié au sein des travaillistes. "Cette situation pose un vrai défi à Keir Starmer", écrit le Spectator. Pour le London Evening Standard, "un [éventuel] futur Premier ministre doit savoir résister à la pression". Mais pour le Guardian, le Parti travailliste ne doit pas se déchirer en interne sur la question très sensible du conflit israélo-palestinien, alors que la gauche britannique devance de vingt points les conservateurs dans les sondages, en vue des élections qui doivent se dérouler, au plus tard, en janvier 2025.
A Paris, un locataire d'un logement a découvert, avec stupéfaction, que sa cave avait été réattribuée à un autre, et son contenu, entièrement vidé et déposé sur le trottoir, devant son immeuble. Les biens, désormais perdus, en question était de grands vins et champagnes pour une valeur de 20 000 € et des équipements de sport d'hiver pour 10 000 €. Le bailleur social a reconnu une erreur de l'un de ses employés. Le locataire a porté plainte. L’affaire va se poursuivre devant les tribunaux.
Ne jamais négliger les trésors que l'on a dans son grenier. Un couple de retraités, a découvert, par hasard, raconte Le Parisien, dans un vieux coffre, un masque africain, héritage d'un ancêtre ayant vécu au Gabon. Ils le revendent à un brocanteur pour 150 € avant de découvrir, six mois plus tard, que le masque a été vendu aux enchères pour 4,2 millions € ! Il s’agissait d’un objet très rare sur le marché de l’art africain. Les époux retraités ont porté plainte pour escroquerie contre le brocanteur qui, lui, affirme qu’il ne connaissait pas la valeur réelle du masque. De son côté, le Gabon a exigé la restitution de l'objet d'art qui se trouve, désormais, en possession d'un riche collectionneur privé.