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Les dirigeants de l'Australie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande ont mis en garde jeudi Israël contre une opération terrestre "catastrophique" dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza. Suivez en direct la situation au Proche-Orient.

L'essentiel de la veille

  • Israël a promis mercredi de mener une "puissante" opération à Rafah, malgré les pressions internationales qui se multiplient pour tenter d'éviter une offensive potentiellement dévastatrice dans cette ville surpeuplée du sud de la bande de Gaza.
  • Israël a mené mercredi des raids aériens sur le Liban voisin qui ont fait au moins neuf morts selon des sources libanaises, après un tir de roquette dans lequel une soldate israélienne a été tuée, une "escalade dangereuse" selon l'ONU qui craint un embrasement régional.
  • La délégation israélienne chargée des négociations sur une éventuelle trêve avec le Hamas à Gaza est rentrée en Israël. Les discussions ont eu lieu entre le directeur de la CIA, William Burns, le chef du Mossad, David Barnea, le chef du gouvernement du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, et des responsables égyptiens.

  • Un responsable du bureau politique du Hamas va conduire une délégation au Caire pour y rencontrer les chefs des services de renseignements égyptien et qatari.

  • Le chef du FBI a effectué un déplacement surprise mercredi en Israël, où il a rencontré des membres des forces de l'ordre et du renseignement.

  • Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est dit prêt à coopérer avec l'Égypte pour aider à reconstruire Gaza.
À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP