Le président américain a annoncé lundi qu'un accord de libération des otages détenus à Gaza, accompagné d'une pause "d'au moins six semaines" dans les hostilités entre Israël et le Hamas, était en discussion. De leur côté, les services de sécurité israéliens ont libéré deux otages lors d'une opération dans la nuit de dimanche à lundi à Rafah. Voici le fil du 12 février 2024.
L'essentiel à retenir
- Le roi Abdallah II a réclamé lundi un "cessez-le-feu durable immédiatement" à Gaza devant Joe Biden, lequel a préféré évoquer une pause "d'au moins six semaines" dans le cadre d'un accord, qui reste à trouver, sur la libération des otages encore détenus dans l'enclave.
- Les services de sécurité israéliens ont libéré deux otages enlevés le 7 octobre par le Hamas lors d'une opération dans la nuit de dimanche à lundi à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
- L'armée israélienne a pour sa part mené des séries de frappes contre des cibles "terroristes" sur la ville située à la frontière égyptienne. Ces raids nocturnes ont fait 67 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.
- Un porte-parole du gouvernement israélien a déclaré que les troupes du Hamas avaient été réduites de moitié depuis le début du conflit à Gaza, avec plus de 12 000 combattants tués ainsi qu'un grand nombre de blessés ou capturés.
- Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un bilan de 28 340 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. Il a également fait état d'un total de 164 morts au cours des dernières 24 heures, et de 67 984 personnes blessées depuis le début de la guerre.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
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France 24 avec AP