L’Assemblée générale des Nations unies s’ouvre à New York, où les pays membres se réunissent. Au sein du conseil de sécurité, cette année, seuls les États-Unis sont représentés par leur président, Joe Biden. Vladimir Poutine est sous mandat d’arrêt international. Ni la Chine, ni le Royaume-Uni, ni la France ne sont représentés par leur chef de l’État ou de gouvernement. Cette absence, signifie-t-elle la perte d'influence de l'ONU dans un monde fragmenté ? L’agression russe en Ukraine a encore dégradé un environnement géopolitique marqué par l’affrontement entre les États-Unis et la Chine. G20, BRICS, G77, la multiplication des enceintes régionales, accélèrent-elles aussi la crise de l’organisation ?
- Pascal BONIFACE , Directeur de l’IRIS (Institut des Relations Internationales et Stratégiques)
- Marie-Françoise BECHTEL , Présidente de la fondation Res Publica
- Zyad LIMAM , Directeur du mensuel Afrique Magazine
- Alain LE ROY , Ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU