
Le célèbre escroc a été hospitalisé pour des "vertiges et de l'hypertension", et non pour des blessures causées par une agression, comme l'a suggéré une télévision américaine, affirme l'administration pénitentiaire américaine.
REUTERS - Bernard Madoff est actuellement hospitalisé à la suite de vertiges et d'hypertension et n'a aucunement fait l'objet d'une agression de la part de ses codétenus, a annoncé jeudi l'administration pénitentiaire fédérale américaine.
"Bernie Madoff n'a pas été molesté. Il est actuellement soigné au centre fédéral médical (Butner) pour des vertiges et de l'hypertension", a expliqué Traci Billingsley, porte-parole de ces services.
Auparavant, une chaîne de télévision de Caroline du Nord avait annoncé sur son site internet que le financier américain condamné pour escroquerie avait été hospitalisé en fin de semaine dernière et était soigné pour des fractures au visage, des côtes cassées et un collapsus pulmonaire.
Ces blessures, ajoutait la station citant des sources anonymes, sont fréquemment le résultat d'une agression.
Madoff, qui est âgé de 71 ans, a été soigné au centre médical universitaire de Duke en fin de semaine dernière. Il en est ressorti en début de semaine.
La porte-parole de cet hôpital a démenti ces informations. "Aucun patient portant ce nom n'a été admis dans notre hôpital", a déclaré Debbe Geiger, sans plus de précisions.
Mercredi, les autorités pénitentiaires avaient confirmé le transfert de Madoff dans l'aile médicale de la prison fédérale de Butner, en Caroline du Nord, où il est incarcéré, sans en donner les raisons.
Le financier véreux a été reconnu coupable de la plus importante fraude à l'investissement à Wall Street, évaluée jusqu'à 65 milliards de dollars, et condamné le 29 juin à 150 ans de prison, la peine maximale prévue par la loi.
Son état de santé a souvent donné lieu à des versions contradictoires.
Fin août, le New York Post croyait savoir qu'il souffrait d'un cancer en phase terminale, ce que les autorités pénitentaires avaient démenti.