Les dirigeants de l'armée et des forces paramilitaires en guerre au Soudan ont convenu d'une trêve de sept jours, du 4 au 11 mai, lors d'un entretien téléphonique avec le président sud-soudanais Salva Kiir. Aucune des précédentes trêves n'a été respectée. Les combats, qui ont débuté le 15 avril, ont fait plus de 500 morts, principalement à Khartoum et au Darfour, et des milliers de blessées, selon un bilan largement sous-évalué. Il y aurait plus de 330 000 déplacés à l'intérieur du pays.
En République démocratique du Congo, le projet de loi dite "Tshiani" continue de faire débat. Cette loi prévoit que les candidats aux plus hautes fonctions de l’État soient nés de père et de mère congolais. Mais cette proposition inquiète. Certains la comparent à la notion d'"ivoirité" à l'origine de la crise en Côte d’Ivoire. Opposition, Monusco, Église catholique... Ils sont nombreux à dénoncer cette proposition concoctée à huit mois de l’élection présidentielle. Les précisions d'Aurélie Bazzara-Kibangula à Kinshasa.
Le Parlement ougandais a adopté mardi une version amendée d'une loi anti-LGBT+ qui avait suscité l'indignation de nombreuses ONG et gouvernements occidentaux dans laquelle il a maintenu de lourdes peines pour les relations homosexuelles et la "promotion" de l'homosexualité. Face au tollé international, le président Yoweri Museveni avait demandé le 26 avril aux parlementaires de "réexaminer" le texte, les enjoignant notamment à préciser que le "fait d'être homosexuel" n'était pas un crime mais que seules les relations sexuelles l'étaient.
Il y a six mois, le gouvernement fédéral éthiopien et le Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), parti des autorités de la région du Tigré entrées en rébellion, signaient un "Accord de cessation des hostilités" mettant fin à deux ans de guerre brutale et meurtrière. Si les progrès sont indéniables aujourd'hui, les ONG redoutent une paix sans justice.
En Guinée, une centaine de pêcheurs ont été pris en charge par l’hôpital. En cause : une mystérieuse maladie de la peau provoquant des éruptions cutanées et des brûlures du deuxième et troisième degré. Ces symptômes pourraient être provoqués par un agent chimique déversé en haute mer. Les autorités qui ont ouvert une enquête se veulent rassurantes. Reportage de Sarah Sakho et Malick Diakité.
Cheffe d'édition : Célia Caracena

